
Je ne suis que ton ombre,
Ton côté noir et sombre.
Je ne suis que ton ombre,
Ton côté noir et privé.
Je te suis, comme ton ombre,
Parce que tu es ma moitié!
Je ne suis que ton ombre,
Ton côté noir et sombre!
Un sourire, un poème!
Oh, toi, tu t’adresses aux tiens,
Comme si tu les possédais.
Ils doivent rester des gamins
Et toujours te révérer.
Sur eux, tu te fais la main,
Les déformes à volonté.
Tu fais sous-ramper le chien.
Tu cadenasses ta moitié.
Quand tu seras mort, crétin,
Ils se sauront libérés!
Fais ce qu’il faut, du matin,
Pour ne pas y arriver!
Vous dîtes consentir à débattre avec moi.
Monsieur le…, vous êtes bien gentil, de bon aloi.
Après y avoir réfléchi, j’ai compris
Qu’avec quelques mots précis, tout sera dit :
On ne discute pas avec son prédateur.
Je vous combattrai jusqu’à ma dernière heure!
Vous écouter, je n’y vois pas d’intérêt.
Ceci, Monsieur le…, avec tout mon respect.