Pose-toi, un peu!

Du sang de navet,
Dans un cœur docile.
De petits regrets,
Une vie facile!

Un coup de stylet,
Dans ce cœur fragile.
Elle part à jamais,
Tu deviens fébrile.

Ce maudit gibet
Ne tient qu’à un fil.
Devant, il n’y a rien
Que du temps stupide!

Un coup de stylet,
Sur la veine-suicide.
La vie du navet
Ne tient qu’à un fil!

Facebooktwitter

Comment va mon père?



Il n’est plus là. Sa tête s’est vidée.
Plus rien ne s’ancre dans sa mémoire.
Il a gardé, comme une nécessité,
Une image de toi et ton prénom.
Mais il ne réagira pas, plus jamais!

Facebooktwitter

Sur le trottoir d’en face!

Rassasiés de patates,
Très forts et courts sur pattes,
Ils ont l’entendement
D’un petit cerveau lent!

Vivant dans des cloaques,
Grands receveurs de claques,
Ils ont les égarements
Qu’aurait eu un enfant.

Les deux sont face à face.
Alors, qu’est-ce qui se passe?
Tout dépendra vraiment
Du fond de l’air du temps!

Facebooktwitter

L’Abstraque!

As-tu joué à l’Abstraque, au moins une fois, dans ta vie?

Que comptes-tu faire à ta proie?
Il y a toujours un glaireux pour encaisser ça.


La règle de l’Abstraque, c’est : On fait ce qu’on a dit!

Lance la traque et régale-toi!
On te donne le glaireux. On le paie pour ça.

Facebooktwitter

Trop, c’est trop!

Et c’est la descendance
D’une satanée engeance
Qui se gausse, tout haut!

Très forts sur la réclame,
Prompts à prendre les armes,
Vous avez le niveau.

« Dégâts collatéraux »,
Enfumage écolo.
Pour tout, on trouve des mots!

Jugé pour indigence,
Frappé d’obsolescence,
Le peuple relève son dos!

L’univers est à tous.
Il rit dans sa frimousse,
De tous vos embargos.
.
L’univers est en transe.
Il redouble de cadence,
Pour nous sauver la peau!

Facebooktwitter

A tes pieds!

Les rigueurs d’un autre âge,
Le sauf-conduit de l’âge,
L’agenda trafiqué.

Un pignon sans jambage
Qui parle de naufrages
Et de morts acceptées!

Et, ironie finale,
Désormais, le fanal
Éclaire un peu tes pieds!

Facebooktwitter

Antagonistes!

Moi, je voudrais
Parler en acrobate,
Foutre le feu à l’Irak
Et tout voir planifié.

Toi, tu ne sais
Que parler en primate,
Pris la main dans le sac,
A tout vouloir bloquer!

Moi, je voudrais
Foutre le feu au lac,
Gouverner en primate
Et tout voir clarifié!

Toi, il te plaît
De jouer les diplomates,
Naviguer dans l’opaque
Et puis, tout voir sauter!

Facebooktwitter