Finalement!

Finalement, l’homme est pauvre et sale.
Il n’a rien appris, en dix-mille ans.
Il gratte encore son cul de néandertal.
Finalement, l’homme n’est pas intéressant!

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Zoologiasse!

Deux espèces se partagent la terre, la buse et le lapin.


La buse, dans le ciel, car il ne faut pas être une buse!
Tout ce qui court pour ne pas être mangé est un lapin!
Dans sa flaque océane, s’agite le lapin-koïkoï aquatique.
C’est un lapin, lui aussi, il court pour ne pas être mangé.

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Soyez diligents!

Lettre pour mes pieds,

Je vous aurais raccourci, quand vous refusiez d’avancer.
Je vous aurais bien marché dessus, si j’avais eu des pieds.

Mais, là, j’ai besoin de vous. Il faut que vous m’aidiez.
Je vais devoir courir longtemps. J’ai décidé de m’évader!

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On vous voit!

Vous vous cachez sous l’immaculé du blanc.
Il faut une machine à laver.

Vous commencez à devenir transparent,
A force de vous délayer.

Vous auriez pu être un peu plus émouvant,
Que cela n’aurait rien changé!

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Impossible demain!

Les oiseaux reviennent, en un vol déchiré.
Sur le sable nu, le vent effraie de possibles lendemains.

La lune mirée parle à la lune, en un langage de bulles éclates.

Les oiseaux repartent, déboussolés.
Ils cherche le mirage, la trace de l’impossible demain!

La seule lune plate qui s’efforce de vivre, c’est la lune-reflet.

Les oiseaux vont revenir. Il n’y a rien à trouver.
Demain, c’est le nom que l’on donne au présent incertain!

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Une âme de pinpin!

Mon âme est gourde.
Elle va tout droit,
Dans les tournents.

Mon âme est sourde.
Elle n’entend pas
L’ avertissement.

Mon âme est lourde.
Elle n’apprend pas
De ses errements!

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Par bonheur!

J’ai, lié à moi, par bonheur,
Un père qui chantait en or!
Et moi, je suis ce père
Qui voit le même être,
Naître et renaître encore!
Ne plus être un, mais plusieurs.
Les basses, les barytons, plus fort!

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Retranchés!

Il était assis dans la flaque, une jambe repliée.
Trempé, le dos et le crâne collés à la paroi.
Il tenait son fusil serré contre lui, en bouclier.

Sa bouche est restée fermée et ses yeux effarés.
Alors, son grand cri de peur ne s’est pas échappé.

Il était jeune, très jeune. Il était en apnée!

La trace laissée par la balle, sur son casque,
Brillait, contrastant avec sa pâleur griffée.
Son casque, il l’avait remis immédiatement.

Regarde-moi, regarde-moi!
Ce que tu dois faire, c’est respirer.
Respire, respire doucement!

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En mode survie!

Son corps mince lové sous un rocher,
Il ne savait pas pourquoi il courait.
Il essayait de respirer, de se calmer.

Très jeune, à peine quatorze ans!
Il était sûr de fuir un danger.
Il allait dormir, là, un moment.

Et si, demain, ça recommençait?
Cela faisait longtemps qu’il courait!

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