Mais, avant de vouloir faire le bien,
Soyons sûrs de ne pas faire le mal!
N.
Taisez-vous, on entend rien!
Fait bon!
Ripaille!

Un festin de simiesques,
Dîtes, ça ressemble à quoi?
Là, on parle en dantesque,
La fête des enfants-rois!
Ils boivent et ils s’embavent,
Accrochés à l’étrave.
On dirait qu’ils surnagent,
Seuls, au milieu des épaves!
Une orgie de simiesques,
Dîtes, ça ressemble à quoi?
Là, on parle en ubuesque.
Un grand n’importe quoi!
Et les voilà qui baisent,
Le cul dans le potage!
Ils tombent de leur chaise,
Vont se coucher, à la nage!
Une fête de simiesques,
Dîtes, ça ressemble à quoi?
Est-ce qu’il y a des mauresques?
Dis pas n’importe quoi!
Ripaille 2 !
Prédigérés!
Et demain?
Anges-gardiens!
Bon gré, malgré!
Cahin-caha!
Je suis l’autre, devant moi.
Cahin-caha!
On marche, tous au pas.
Gamin, k.o.,
Je regarde dans mon dos.
Quelqu’un comme moi!
Je ne le reconnais pas.
Quelqu’un, allo?
Qu’est-ce que tu fais de beau?
Allo, calin!
Dis-moi que tu vas bien!
Cahin-caha!
La vie qui marche au pas.
Cahin-caha!
On avance devant soi!
La peur, premier danger!

Cette panique ne se voit pas chez les gens civilisés.
Avaler n’importe quoi pour se protéger.
Pourquoi cet émoi pour le papier-wc?
Eloigne-toi de moi, je ne veux pas te regarder.
Quel affreux niveau d’angoisse, certains doivent supporter!
L’horreur est dans la tête de ceux qui alimentent la peur sur internet.
Arrêtez, arrêtez, n’écoutez pas ce que vous lisez!
Arrêtez, écoutez-moi, je vais vous dire la vérité.
« Avaler un chinois peut vous préserver! »
Attention, ne vous jetez pas sur votre voisin de palier. Ne faites pas n’importe quoi. Quand je parle d’avaler un chinois, je ne parle pas de quelqu’un comme vous et moi.
Je parle d’un instrument de cuisine, de ceux que l’on utilisait autrefois.
Ne vous précipitez pas. Vous n’avez pas de chinois et les magasins sont fermés!