Nos deux zoulous!

Tu les vois, les deux petits bonshommes, là-bas?
Ce sont Pygmalion et Pygmaline!

Ce sont deux zoulous.
Ils sont tout petits.
Des petits bouts d’ choux!

Pygmalion est fort comme un lion.
Pygmaline est bien plus maline.
Pygmalion se gratte les arpions.
Pygmaline, elle, cherche des racines!

On aura du lézard,
Pour le dîner, ce soir!
Il n’y a pas assez d’eau
Pour faire un risotto!

Ils vivent près d’un désert,
Tout au bout de la terre.
Ils vivent, comme nous avant,
Bien avant le courant!

Non, je ne me moque pas!

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Y en a qui abusent!

Il y a une banane,
Planquée sous la salade.
Une banane mélomane,
Une banane mélodrame!

Elle te mate, la banane,
De dessous la salade.
Elle s’égare, la banane.
Et, c’est bientôt le drame!

Ce n’est pas salade de fruits, mais cascade d’ennuis!

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Se lever!

Se lever sans envies,
Se lever prisonnier,
Se lever malheureux
.

Se lever pour peiner,
Se lever pour souffrir!


Est-ce qu’on peut trouver pire?
Sans doute, mais ça fait bien assez.
Pour toujours, de dedans moi, je te défendrai!

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Rincé!

Le nuage pleure
Une eau viciée
Sur leur seule tête.

Le nuage épargne celui d’à côté.
L’espoir meurt, comme s’éteint une allumette.
Il fait, d’eux, ce que l’on ne veut pas être :
Une âme seule!

Tu n’es pas une plante verte. Tu es comme nous!

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T’as rêvé!

J’étais sur le bas-côté d’une route de campagne. Le soir tombait. Il n’y avait plus de lumière. J’étais loin de tout. Je changeais une roue.

Je plains, d’entrée, ceux qui font ce genre de rêve.

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Plus que du Respect!

On m’écoute quand je parle, me lit quand j’écris, avec respect.
Un respect qui ne peut naître que devant quelqu’un qui respecte!

De l’échange qui est, le fruit qui en naît, on sait se le partager!

Voilà l’intérêt à vivre avec les autres. Il n’y a pas d’à-peu-près.

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Être, c’est vivre!

Tu attends quoi pour te taire
Et renifler, nez au vent?
Qu’attends-tu pour satisfaire
Tous tes appétits gourmands?

Tu comprendras, je l’espère,
Avec du discernement!
De rien, je fais ma lumière.
Moi, je veux rester manant.

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Tu dégages une odeur infecte!

Je ne me courberai pas devant l’austère,
Juge autoproclamé d’un vilain cimetière.
A toi, je ne veux pas donner mon miel,
Ni le voir gâché, recouvert de fiel!

Tu prends mon stylo.
Ecris dans mon dos
Des mots invalides,
Des mots qui lapident!

Ton odeur sur moi,
Je suis aux abois.
Je vais vers les champs,
Le nez en avant.

Tu ne vis pas, toi.
Eloigne-toi de moi.
Je mets de l’encens.
Tais-toi, je t’entends!

Toi, tu es du genre
A brûler les livres
De qui te déplaît.
Le dire transgenre,
L’empêcher de vivre,
Le discréditer!

Je donne mon temps
Et de mon dedans
A qui m’aime vraiment
ou au moins m’entend!

Je n’arrêterai pas de vivre
Parce-que tu as lu mon livre.
Je suis indulgent,
Car les morts-vivants
Ne durent pas longtemps.

Ceux à qui je m’adresse
Savent ce qu’est la tendresse,
Savent que tout va passer
Et s’envolent vers l’été!

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