Pourquoi l’homme ne pense pas?

L’homme ne pense pas. Il préfère l’éviter.
A penser, trop de peurs ne peuvent lui être épargnées.
La peur la plus forte, c’est d’être écarté!
Son cerveau le conforte avec des biais, illusions faussées.

L’illusion la plus forte, il le sait, c’est que rien ne va changer!
Alors, il s’efforce de ne rien changer, de se faire ignorer.

Le futur n’est pas, du présent, un fac-similé!

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L’homme est con, ou quoi?

Si tu crois pouvoir longtemps:
— Partager en monopolisant
— Compenser en dévorant
— Donner en convertissant

Ou:
— Sauver en éradiquant
— Libérer en opprimant
— Protéger en discriminant

Si tu veux:
— Devenir maître en étant servant
— Faire le modeste en tonitruant
— Promettre en mégotant

Tout aussi stupide, vouloir:
— Conduire en dormant
— Téléphoner en nageant
— Vieillir en rajeunissant

Malhonnête, traître à tout engagement!
C’est peut-être deviser en serpent que de t’imaginer disparaître à la fin, en couinant.
Potion amère que le fond restant!

Un a dit:
L’humanité, c’est comme de la merde séchée. Tant que tu ne mets pas le doigt dedans, ça ne sent pas mauvais!

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Tralala-Lalère!


Tralala-lalère,
Tralala-lali!

S’est perdue, la bergère.
Au cul, gars du pays.
Trois pour la satisfaire,
Elle a trop d’appétit!


Tralala-lalère,
Tralala-lali!

Au feu, la sorcière.
Tondons la brebis.
Genou, à la prière.
Et nettoie ton coutil!


Tralala-lalère,
Tralala-lali!

Obéis au père.
Vas voir du pays.
Un avé, trois pater.
Et pourfends l’ennemi!


Tralala-lalère,
Tralala-lali!

Le loup a pris le père.
Reviens t’en au pays.
Retournes à la bergère.
Et grandit ton petit!


Tralala-lalère,
Tralala-lali!

Tralala-lalère,
Tralala-lali!
On danse la Saint Naguère.
Et à la Pâques aussi!

Tralala-lalère,
Tralala-lali!


Tralala-lalère,
Tralala-lali!

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In, quoi?

J’ai vu passer un sipide / Il était fade, ma foi!

J’ai vu passer un bécile / Il lêchait le cul d’un roi.

J’ai vu passer un docile / Il disait non à chaque fois.

Et moi, je suis un lisible / J’écris bien n’importe quoi!

J’ai revu passer un bécile / Malheur, il vient vers moi!

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Tu déconnes!

Le temps, la vie, la mort,
Tout est malléable.
La certitude, alors,
Devient improbable!

On apprend, dés l’aurore,
A être passable.
L’habitude a des torts,
Par trop regrettables!

Alors là, c’est grave!

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Hominus Politicus!

Quand il est à la tribune,
C’est tel, même s’il exagère,
Il nous promet tant la lune,
Un grand apôtre sincère.

Il dit qu’à boursicoter,
Il fait fondre la misère.
La France, il veut redresser,
Pour bien engraisser ses frères!

Dés qu’il est le grand gagnant,
Il veut la rigueur acter.
Il nous traite de fainéants,
De Parasites assistés!

Tondant la laine des autres,
Il se vautre et il prospère.
Moquant, sans honte, les nôtres!
Tout à son clan, ses chimères.

Pour protéger leurs deniers,
Le voilà qui nous matraque,
A coups de lois, coups de pieds.
Il ne cache même plus l’arnaque.

Cet être doré n’y va pas avec le dos de la cuillère!

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Alerte!

Quand tu commences à entendre : « Fritch, fritch! » un peu partout, c’est que la Souris est là. Ton chat gavé aux croquettes n’abonde pas. Pourtant il les traque, il les guette! Mais, ça ne suffit pas. L’invasion te menace, avance à grands pas.

Avant qu’il ne soit trop fait misère à tes placards, à ta laine de verre, réagis!
Du poison, des tapettes? Pas vraiment envie! Plutôt un autre chat, un chat de combat. Mais le tien ne comprendra pas!

Attends, il y a une solution qui ne coûte pas. Affame ton chat. Il a la vocation. Il aura la motivation!

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Cocorico!

Sur son tas de fumier,
Le coq fait le fier.
Le voilà qui gavroche :
« Vive le camembert! »

Se hausser du gosier,
Il sait très bien faire.
On le prend pour une cloche,
Dans tout l’univers!

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Vielleicht!

(ou contine pour adultes)



Peut-être, peut-être,

Sur la terre des hommes,
La terre où ils sont maîtres,
L’inconnu, on l’assomme.

Planète, planète,

Où tout être frissonne,
Frissonne de disparaître,
Avant de voir l’automne.

Sornette, sornette,

Un jour proche, peut-être,
L’homme, dieu-fou et maître,
Verra à sa fenêtre

Non plus un simple automne,
Ni une simple personne,
Un chaos qui détonne!

Paraître, paraître,

La Mort en personne!
Un chaos plus un être,
La Mort en personne!

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