Croire en l’avenir, ça peut séduire!

Ca sert à quoi
Quand tu l’insultes?
C’est pour sa peau
Qu’ il va dans l’eau.

Ca sert à quoi
Qu’on l’exécute?
S’il diminue
Quand on l’ampute.

S’il faut winner
Pour pas looser.
Question oseille,
Tu fais merveilles.


Si prés du fond,
Qu’on est marron.
Non, pour gagner,
Faut s’arrêter!

Ce monde de fou
Est à genoux
Lui marche dessus,
Lui mets dans l’ cul.

Dard parasite,
Trop tu t’astiques!
Tellement balèze,
T’en es obèse.

Ca sert à quoi
Quand on t’insulte?
Contre ton camp,
Tu es perdant.

On n’ira pas
Jusqu’au trépas.
Vois Belzébuth.
Il est en rut!

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Burn Out, poème pour râler!

Ouvrier, ton savoir-faire t’a été volé. Tu es main-d’oeuvre éclair, vite remplacé!

T’as pas commencé ta carrière que déjà ils veulent te réformer! En élevage intensif, une chèvre dure trois ans. Puis elle est tuée!

Tu râles. Vite au placard ou lourdé!

Je prends mon stylo, mais je reste ouvrier!

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De nouveau sur le réseau!

Un blues solitaire, à traîner tout le samedi, la misère? Pas sûr!

Plutôt un besoin d’intériorisation profonde. Être seul avec soi!

Je veux me rebrancher!

Pas quelque chose de tranquille. Mon pouls s’accélère. Tout devient flou et mou. De belles choses m’apparaissent. De belles choses naissent.

Endeuillé jusqu’au fond des yeux comme je le suis encore, je me retrouve dans une transe émotionnelle. Cela crée. Cela naît. Ma magie revient alors!

J’ai du temps pour me taire et m’écouter. Ce que disent les autres m’intéresse.

Je me suis rebranché!

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Pierro la Lune!

Pierro la Lune!

Ton chien hurle à la lune;
Je m’demande bien pourquoi.
Est-ce une règle commune?
Il devient loup, je crois!

Ton chien hurle à la lune;
Je m’demande bien pourquoi.
Serais tu sur la lune?
Est-ce que ton chien te voit?

Serait-ce de l’amertume
Qu’il aurait dans la voix?
La lune est dans la brume.
Le chien ne la voit pas!

Je rêve à Pierro la Lune.
Mais le voilà qui aboie.
Il n’aboie pas pour des prunes.
Je crois qu’il a vu un chat.

Tais toi ou je t’en mets une.
Toi, l’animal qui aboie
Tu veux aller sur la lune?
Je t’y envoie de ce pas!

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T’accueillir!

Tu montes vite l’escalier. Tu viens droit sur moi.

Tes yeux sont des phares en plein jour. Ton sourire, un acquiescement.

T’as du bois pour moi. Je vais pouvoir porter le feu!

Mes bras s’ouvrent en grand.

On se regarde, on se parle.

Puis, de nouveau on vit ensemble!

Je m’appuie sur ton genou pour me lever.

Tu te rentres.

Demain, c’est moi qui viendrai chez toi.

On ira probablement se balader.

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Aujourd’hui, c’est fête!

Dans mon jardin de ville,

J’ai bousculé un trio de petits papillons bleus, à plusieurs reprises en passant et repassant, à la recherche d’outils. Toujours tous les trois. Toujours au même endroit. Ah, ça me change des piérides! Je me dis que c’est fête, aujourd’hui.

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Contine?

En allant faire les courses à pied,

Tout de suite, on m’appelle
C’est voisin; ça voisine!

Les abeilles dans le lilas
C’est butin; ça butine!

A l’angle, le concessionnaire auto
C’est rupin; ça rupine!

Une vieille avec son chien
C’est câlin; ça câline!

Au traiteur
c’est gratin; ça gratine!

J’ai pas pris mon porte-monnaie
C’est crétin; ça crétine!

La boulange maintenant
C’est pétrin; ça pétrine!

A la poissonnerie
C’est marin; ça marine!

Une brocante dans la rue
C’est gamin; ça gamine!

Une calèche passe
C’est crottin; ça crottine!

Un chien pisse sur une fleur
C’est purin; ça purine!

Une passante m’alpague
C’est grappin; ça grappine!

Je rentre; ça m’a vidé la tête. Je suis tranquille
C’est serein; ça serine!

La table n’est pas mise. A quoi ça rime?

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En mode chevaleresque!

Les derniers temps, toujours à mes côtés, tu aurais pu passer pour mon écuyer. Un écuyer m’accompagnant dans mes nombreux voyages.

Mais, ce n’était pas du tout ça. Tu étais mon prince!

Je te devais, en premier lieu, assistance et protection.
Je l’ai fait.
Je devais combattre tes ennemis, du moindre jusqu’à La Bête.
Je l’ai fait.
Je devais, toujours, me préoccuper de ton bien-être.
Je l’ai fait.

Je ne t’ai pas juré allégeance, il n’y a pas eu de cérémonie.
Mais, moi, j’étais à ton service. Tu étais mon prince, merci!

Bien sûr, ça ne ne se passait pas vraiment comme ça.
Mais, ça y ressemble un peu.

Repose-toi, maintenant. Dors, mon doux prince!

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Gentil coquelicot!

Relégué au talus, le coquelicot nous désarme.

Le coquelicot fuit nos champs .
Le coquelicot envahit nos villes.

Agriculture industrielle et mortifère,
Tu pollues tout sans état d’âme.
Agriculture industrielle et mensongère,
Tu ne nourris plus, tu crées le drame.

Le coquelicot fuit nos champs .
Le coquelicot envahit nos villes.

La mort dans les champs fait des ravages.
Le coquelicot de ville dénonce sans ambages!
Le coquelicot ne veut pas revenir en arrière.
Il en appelle à une paysannerie vivrière.

Le coquelicot fuit nos champs .
Le coquelicot envahit nos villes.

Génocide dans les champs!
Être endocrine, ta mort est abjecte.
Coquelicot-paysan,
De retour celui qui te respecte!

Le coquelicot fuit nos champs .
Le coquelicot envahit nos villes.

Agriculture facile, tueuse de tout, tueuse de nous!
Agriculture imbécile qui ne compte que les sous.

Dans nos villes, le coquelicot alarme!

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