Le chien aboie, la caravane trépasse!

Je suis ce chien de malheur,
Voyant passer la douleur,
D’homme enchaîné, fers aux pieds!

Je suis ce chien de malheur.
Je suis ce chien qui a peur
De bientôt lui ressembler!

Je suis ce chien qui se terre.
Je suis ce chien qui espère
D’être, entre tous, épargné!

Je suis ce chien en erreur.
Je suis ce chien qui se leurre;
On ne vit pas sans les autres!
Loi naturelle, mais bien notre?

Le chien ne veut plus se taire,
Quand on s’en prend à ses frères.
Le chien, malgré le danger,
Veut en homme se transformer!

A regarder passer l’heure,
Augmente la taille du collier.
Avec ses frères et ses soeurs,
Il entend bien résister!

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