
Ta salade avec des mots, dont tu attends des bravos, elle est toute indiquée pour bien faire comprener toute l’étenduvité,
toute l’obstruosité de la simple notion de Vide.
Elle te sert à montrer ce que tu n’es pas!
Un sourire, un poème!
Sais-tu donc, Angelica, que tu portes, en ton sourire, l’erreur de moi?
Elle danse, Angelica et elle fait, pour nous faire rire, de petits pas.
Elle nous lance, Angelica, son été, dans le sourire d’un de ses bras.
La colombe, Angelica, elle a des voeux à offrir, dessus les toits.
La palombe, Angelica, elle veut toujours revenir dedans ses bois.
Elle nous chante, Angelica, une chanson pour aboutir auprès de soi.
Elle enchante, Angelica et sa voix, à se mûrir, se perle parfois.
Sur sa tombe, Angelica, on voit le printemps fleurir comme il se doit.
C’est une ombre, Angelica; on revoit le bois dormir entre ses bras …
Sache donc, Angelica, que tu gardes, en ton sourire, le coeur de moi!
Quand que, moi, j’avais dix ans,
J’habitais où elle habite
Et ça faisait rire les glands:
J’avais une mère toute petite.
Mais, sais-tu que c’est géant
D’avoir une mère toute petite?
Tu ne fais plus le serpent,
Collé à une jambe en frite.
C’est pas un inconvénient
D’avoir une mère toute petite;
Tu te colles, entier-gluant,
Dans tout elle et t’en profite!
C’est au devant de toi
Que viendra la charogne,
Ou alors dans ton dos,
Quand tu es au repos.
Voilà déjà deux fois
Que t’échappe à sa rogne;
T’as fait ton numéro,
Lui as dit: A tantôt!
C’est au devant de toi
Que viendra la charogne.
Elle en veut à ta peau;
Elle en veut à tes os.
C’est au devant de toi
Que revient la charogne …