Si tu reviens chez moi, témoin de Géovate,
Pour dire la foi, le « C’est que » des mitrates,
Si respect je te dois, je te tire aux patates!
Faut pas baisser les bras!
Avant de pouvoir planer, elle doit beaucoup se jerker,
la gracieuse hirondelle. Son envol d’oisillon, des fois,
ça peut donner ça: « Frout, frout, frout, panique, Floc! »
Faut pas baisser les bras!
Chroniques de l’été!
Un enfant, c’est un peu comme un canard, quand il fonce vers la mare, avec son ballon.
Quand il s’agit de plonger, on peut presque s’affliger, il sait pas bien couler, le caneton.
On voit son cul dépasser, avec un ou deux de ses pieds, pourtant ce n’est pas profond.
Il n’arriverait pas à becqueter grand chose, à son goûter, si la bouffe était dans le fond.
Une pensée de Platon, 1!
Le vrai des gens, il est dans leurs actions et, le reste, c’est leurs affaires.
Vous pouvez pas attender?
Ce sera de l’herbe à chiasse
Et du fromage dégueulé.
Avec des crottes de limaces,
Dessous vos patates sautées.
Dedans une flaque de pluie!
Je marche en moi,
Quand je vais me marcher.
Les bruits, mes pas,
Tout va vite s’effacer.
C’est y pas que je ravageasse
Le calme de dedans mon esprit :
Je viens de foutre ma godasse
Dedans une flaque de pluie!
Je marche en moi.
Dehors, je suis trempé.
Je caille des noix,
Je voudrais m’effacer!
Quand tu insultes ton fils!
— Quand tu insultes ton fils, tu lui dis quoi, toi?
— Moi, je l’ai toujours traité de « fils de crotale ».
On est en octo-décembre!
On est en octo-décembre
Et le froid y était sombre.
Dans un recoin de ta chambre,
Elle est venue, La Pâlombre.
Tout au début, en novembre,
Elle n’était pas plus qu’une ombre.
Elle a conquis, en décembre
Et on l’appelle La Pâlombre.
On est en octo-décembre
Et il fait moins froid que sombre.
Du fond du coin de ta chambre,
Elle te regarde, La Pâlombre.
Pensées transverses, 1!
« Après le franc, l’euro, on aura l’éculon. C’est pareil et c’est pire. »
Pensées statiques,7!
Je prends ma vie comme elle me vienne, mon gars.
Je vais pas me jeter au moulin!