« Un dragon qui perd ses écailles devient un lézard, tu savais? »
Notre lézard des murets, s’il crachait le feu, cela se saurait!
Un vol de corbeaux!
Des corbeaux, sur le soir.
Ils passent au ralenti
Et, de leurs ailes noires,
Ils repeignent la nuit.
T’as peur, quand tu t’égares,
Si tu entends leurs cris!
S’ils sont plutôt bavards,
Ils ne sont pas maudits.
Ce corbeau, en retard,
Voudrait rentrer chez lui!
Bien qu’il ne soit pas tard,
Il se fait du souci.
Mon ombre est ma lumière!
L’ombre est ma moitié!
J’ai fait ma silhouette,
Je me suis atrophié,
Pour que, dedans ta tête,
Tu puisses m’apprécier.
J’ai fait ma girouette,
Je me suis asséché.
Et j’ai tourné ma tête
Vers bien d’autres côtés.
J’ai fait ma pirouette,
Je me suis effacé.
Ce soir, la pomme est blette
Et l’ombre est ma moitié!
Je refais mon alouette,
Je me sens concerné.
Aujourd’hui, je m’accepte
Et une voix m’est allouée.
Pour vous parler honnête,
Je dois vous l’avouer :
La chanson que j’apprête,
Je veux vous la donner!
Pensées profondes, n°8!
Jonathan, réveille-toi!
L’eau, source de profits!
T’as mis ta capote de tête
Et puis ton slip en plastique.
A barboter, tu t’apprêtes.
Tu vas en piscine publique!
Sûr que les temps ont changé,
Depuis que l’eau est privée.
Il n’y a que le pédiluve
Que l’on peut remplir entier.
Si, pour une douche complète,
Tu te rends aux bains publics,
C’est pas le temps de la fête.
Tu te laves en frénétique!
Sûr que les temps ont changé,
Depuis que l’eau est privée.
Le robinet de la cuve
Te sert tes minutes allouées.