Il y a maldonne!


— La goutte est tombée, mais l’onde n’a pas bougé.
Apparemment, il y aurait un phénomène d’inertie.

— Ah merde. Alors, on fait quoi?
On n’a pas quelque chose de plus fort?

— Si, une bombe.

– Envoyons-la!

— La lueur a scintillé et le rideau est retombé.
Essaie encore!

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Et toi, c’était comment?

Et toi, c’était comment,
La première fois
Où ils t’ont contactée?

Dis-moi, c’était comment,
La deuxième fois,
Quand ils t’ont embarquée?

Holà! Bonjour, les gens.
De vous à moi,
Vous pouvez la garder.

Sans moi! C’est évident,
Comme à chaque fois,
Ils vont la rapporter.

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Qu’est-ce qu’il a?


Il s’est pris un coup dans les molides et il s’est mis à gonfler. Il a changé de couleur aussi. Mais ça, c’était après. Le médicate a dit qu’il fallait le percer. S’il venait à flotter! Pour la couleur, il n’a rien spécifié.
Il s’est pris un coup dans les molides. C’est un peu compliqué.
Le quotidien n’est pas facile à gérer. Maintenant ça va, il commence à dégonfler. Mais il ressemble à un ténia et il est tout fripé!

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Les pieds, sur le guéridon!


Les pieds sur un guéridon,
Juste à la bonne hauteur
Et rien à faire, pour de bon,
Ça procède du bonheur.

Le reste, c’est de l’illusion,
Comme un poker-menteur.
Ne rien faire, de toute façon,
Ça plaît aux grands rêveurs!

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Quand tu ne penses à rien!


C’est comme un monde irréel,
Absent du quotidien.

Tu as fini la vaisselle
Et tu t’essuies les mains.
Tu regardes les hirondelles
Et ce monde-là revient.

Lors, dans ce monde irréel,
Tu ne fais rien de rien.

Tu en oublies les poubelles
Et tout le saint-frusquin.
Semblable à une une balancelle,
Quand tu ne penses à rien!

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De la traque du Follet!



C’est au petit matin
Qu’apparaît le Follet.
Si tu cherches ton destin,
Il te faut le traquer.

Il ne doit pas te voir
Et t’entendre, jamais.
Et il te faut y croire,
Pour bien le distinguer.

Fondu dans le décor,
Tu approches le Follet.
Tu te jettes, de ton corps,
Plus que déterminé!

C’est au petit matin
Que te parle le Follet.
Tu connais ton destin,
Tu sais où vont tes pieds.

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Dans les palmeraies!


Une mer comateuse
Joue, sur le sable blanc.
Mais, la bête nerveuse
Lorgne l’horizon lent.

Le vent des palmeraies
Est désormais changeant.
Et l’oiseau qui se tait
Interrompt les instants.

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Sous le grand abat-jour!


Sous le grand abat-jour
D’une nuit ampoulée,
Il se perd, au détour
D’une lune un peu fermée.

Si l’horizon est court,
Il entend bien ses pieds.
Son souffle est un peu sourd,
Il est bien fatigué.

C’est au début du jour
Qu’il pourra se coucher.
Et c’est ça, tous les jours,
Il est mal orienté.

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