Je ne descends sur la côte que, quand j’y suis obligé. Je me baigne à six heures du matin, avant que les poules ne sortent. Quand je suis arrivé! L’eau me lave du voyage et me berce dans un monde privé. Arrive le premier baigneur, j’ai envie de me barrer!
C’est au tour des petits baigneurs de venir s’empiler, à coup de « Pardon, excusez-moi! Excusez-moi, pardon! », sous les parasols de leur mer-clapier, le temps d’un été…
Je préfère les étangs, les rivières. Je crois que j’ai de la chance.
Le peu de campagne qui me reste, je le trouve dans des bois bien rangés et dans des champs pelés. Il n’y a que dans les fossés que la vie se presse! Abri de fortune, dernier abri, s’il en reste. Je les observe goulûment. Et jamais, je n’irai les emmerder!