Strong relationships!

Je pense que, dans toutes nos histoires, il y a toi, il y a moi, il y a nous.
C’est un bateau sur lequel on part en voyage!

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De la grâce!

Ligne d’arrivée? La lumière!
Toucher la grâce? Avec mes doigts!
Avec mes sales pattes, mais pourquoi?

Moi, je ne la mérite pas.
Mon chemin ne s’arrête pas là.
Mais, pourquoi on m’appelle déjà?

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Hurlance!

Boiteux, penchant, il sort de nulle part.
Il est là, intègre et provisoire.
De son étui, il sort une guitare.
De sa voix, il nous conte une histoire!

Hurlance!

Il dit les choses que l’on ne voit pas.
Il se met debout, dans le noir.
Il nous conte ce qui se passe là-bas.
Et il se met à chanter l’espoir!

Hurlance!

Une mère vient lui donner à boire.
Il gratte les cordes de sa guitare.
Les gamins s’assoient sur le trottoir.
Les aînés le rejoignent, sur le tard.

Hurlance!

On est demain, il est déjà loin.
On a échangé les « au revoir ».
Il est encore bien long, son chemin.
Un très long chemin, pour, tous, les voir!

Hurlance!

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Petit hommage discret!

Ils ne sont pas nombreux, ces enfants du système, rebelles.
Ils ont lâché la cuillère dorée pour une vie d’ouvrier.
Mais, il y en a, il y en a!

Ils sont les enfants d’eux-mêmes, en toute intégrité!
Traîtres, renégats, bien vite écartés.
Mais, il y en a, il y en a!

Ce chemin déconstruit, puis reconstruit. Admirable!
J’aimerais bien en croiser un et lui payer un café!
Mais, il y en a, il y en a!

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Scary-Corona!

Que dire de cette sainte frousse que m’inflige le Corona?

Bien sûr, je la gère. Bien sûr, je vais bien. Bien sûr, je ne suis pas éteint.

C’est comme une marée étrangère qui monterait en moi.
C’est à tomber, le cul par terre. C’est à pleurer ma mère.
Je ne veux pas affronter le Corona, sur ses terres.
Je ne veux surtout pas le ramener chez moi!

Que dire de cette peur qui serpente en moi?

Elle existe et prospère, à écouter autour de moi. Je ne saurais nier ça.
Elle ne me dévorera pas tout entier, ni même à moitié. Cela, je le sais!
Mais elle va me circonscrire, encore bien des fois. Moi aussi, tu verras.
C’est d’en infecter les autres qui me ferait chagrin et regrets.

Que dire de cette frayeur qui pollue ma voix?

Personne n’en parle, comme si c’était un secret.
Les chênes cassent, dit l’adage d’un plus avisé.
Peut-être serait-il bon d’échanger sur le sujet.

Nous, ici, on a déjà commencé à en parler.
On dirait bien que ça nous fait respirer!

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Coquecigrue! (Ou: Chante, beau merle!)

Je ne suis pas un bien-né,
Cuillère dorée, plume dans l’cul,
Pérorant à la télé.

Je ne suis pas aliéné,
Riche nouveau-né, parvenu,
Vantant les calamités.

A vouloir les écouter,
J’en suis tombé sur le cul.
Vite, éteignons la télé!

La girouette, sur le clocher,
Me chante un air convenu.
Je ne veux plus l’écouter!

Face au vent ou à peu-près,
Je me sors le doigt du cul,
Le lève, debout, tout dressé!

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Orthanc!

Pour moi, le paradis et l’enfer sont ici, sur Terre.
Ici et maintenant!
Ils se combattent et s’emmêlent.
Si profondément que l’on ne trouve à dire que :
C’est quoi, ce bordel?

La conscience de la vie prend des chemins troublants!

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En miettes!

J’ai trahi. On me tond, aussi.
Le pardon est la guérison!



Complainte!

Mon aimée me bouffe le nez.
Mon chien me mord la main.
Mon dernier me casse les pieds.
Ma maîtresse me chope les fesses.

Le boulot me flingue le dos.
La douleur me fend le coeur.
Une fripouille m’arrache les couilles.
Un vicieux me gobe les yeux.

Le miel coule de mes oreilles.
J’ai de la boue sur les joues.
Mon sourire, on me soutire.
L’alouette emporte ma tête.

Fin.

Est-ce j’en ai oublié?
Mais que m’ont-ils laissé?
Je suis, déjà, bien partagé!

Bonhomme, tu es à croquer!

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L’homme en face!

« L’homme est un tout! »
Je l’aime pas, celle-là.
Moi, j’entends : je m’en fous.

Bon, peut-être.
C’est l’ensemble de ses facettes, déjà.
En dire plus, je ne sais pas si je saurais.

De sa vie avec le monde, sous tous les angles qu’il y a, plus ou moins séparément. Plus ou moins séparément, parce qu’il y a une trame.
Tout un monde, là-dedans!
La trame joue le rôle du verre grossissant.

L’homme est un peu comme ça. Du moins, je le crois.

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Au loup, au loup!

Tu dis, en boucle : Elle a vu le loup, elle a vu le loup!
Tu t’en constipes. Ah, mais tais-toi.
C’est parce qu’elle est jeune, parce qu’elle ne te veut pas?
Fous-lui la paix.
Peut-être que l’odeur de ton haleine ne la satisfait pas.
Laisse-la se balader dans les bois.
C’est quoi ton problème?

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