Les oiseaux reviennent, en un vol déchiré.
Sur le sable nu, le vent effraie de possibles lendemains.
La lune mirée parle à la lune, en un langage de bulles éclates.
Les oiseaux repartent, déboussolés.
Ils cherche le mirage, la trace de l’impossible demain!
La seule lune plate qui s’efforce de vivre, c’est la lune-reflet.
Les oiseaux vont revenir. Il n’y a rien à trouver.
Demain, c’est le nom que l’on donne au présent incertain!