Tu chantes l’autre!

Vivant galérien,
Barde musicien,
Sous Alka-Seltzer!
Vivant, aérien,
Ton chant va si loin
Et dit l’éphémère.

Toi, fils de putain,
Né d’un triste chien
Qui aime tant sa mère.

Résorbé de faim,
Plus nu que tes mains,
Tu meurs sur la terre.

Vivant de chagrin,
Comme un moins que rien,
Pleurant sa misère.

Vivant galérien,
Barde musicien,
A l’humeur grégaire.
Vibrant et câlin,
Ton chant orphelin
S’emporte dans l’air!

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