T’en souviens-tu?



Te souviens-tu de la broche
Que je t’avais fabriquée,
Avec du vent mis sous cloche,
De la lumière tamisée?

Te souviens-tu de l’anneau
Que tu m’avais fait porter
Et de ce frêle chant d’oiseau
Dont tu l’avais incrusté?

Te souviens-tu de la danse
Qui nous avait enlacés?
J’avais les mains sur tes hanches.
J’écrasais un peu tes pieds.

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Arrête un peu!


Cesse un peu tes cris, veux-tu;
Tu me fais grincer des dents.
Tu n’es pas seul dans la rue;
Essaie d’être un peu décent.

Cesse un peu tes cris aigus
Et tes caprices d’enfant.
Toi, tu ne penses qu’à ton cul
Et tu en deviens méchant.

Cesse un peu tes cris pointus;
Tu me crèves les tympans.
Et ne chie pas dans la rue,
Pour emmerder les passants!

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Droit dans le mur!


On va droit dans le mur.
C’est bien dire que c’est sûr.
Surtout ne rien changer!
On va tous y rester.

On va droit dans le mur.
C’est peu dire que c’est dur
De nous voir massacrer
Ce qui veut exister.

On va droit dans le mur.
Il faut changer d’allure.
Cessons de saccager
Ce qui fait exister.

On va droit dans le mur
Et ce qui est bien sûr,
C’est que pour nous sauver,
Il faut juste arrêter!

On va droit dans le mur.
C’est peu dire que c’est sûr.
Surtout ne rien changer!
On va tous y rester.

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Quid du complotiste!


Le complotiste relate
Que la terre reste plate,
Qu’un lézard à deux pattes
Se cache dans nos pénates.

Le complotiste explique
Qu’un virus se fabrique.
Le complot maçonnique
Illumine ses répliques!

Il se croît scientifique
Et propage sa logique.
De ses preuves véridiques,
Il maltraite toute critique.

Le complotiste-mainate
A des peurs de primate.
Comme le chat acrobate,
Il retombe sur ses pattes!

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La potion du complotiste!

Un maître complotiste,
C’est un vil alchimiste
Qui nous dévoile sa liste
D’ingrédients réalistes.

Une pincée d’évidence,
Un grand bol de méfiance.
Deux cuillères de nuisance,
Très peu d’intelligence!

Un beau cerveau-formol
Et d’étranges bestioles.
Des arguments hors-sol
Qui, bien vite, s’étiolent.

Des rumeurs pour oreilles
Et de grosses ficelles.
Un truc tombé du ciel
Et un rien de cannelle.

La peau d’un responsable
Qui est reconnaissable.
Touiller, c’est présentable.
On peut passer à table!

La potion est amère
Car le mal est sévère.
Complotiste exemplaire,
Il veut sauver la terre!

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Viens-t’en donc!


Viens-t’en dans ma maison,
Toi, petit ver de terre.

Ils ont, à coup de bâton,
Mis ton squelette à terre.
Cherchons la guérison,
Pour tes plaies si sévères.

Viens-t’en dans ma maison,
Toi, gentil petit frère.

Tu es en reconstruction,
Tu te lèves de terre.
Et ton chant d’oisillon,
Ce qu’il peut me plaire!

Pars vers ton horizon,
Toi, petit prince sur terre!

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Je suis un con!


Si, si, je suis un con.
Il n’y a rien à y faire!

Roi, roi, dans ma maison,
Comme un maître de la terre.


Moi, moi, je suis la raison.
Vous, vous devez vous taire.


Si, si, je suis un con.
Il n’y a rien à y faire!

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Qui suis-je?


Une plume qui brille,
Des larmes de fille,
Des mains qui harpillent,
Une voix qui faucille,
Des yeux qui pétillent,
Des cheveux qui habillent,
Une âme qui oscille,
Une étoile qui scintille!
Qui suis-je?

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Maintenant!

Maintenant, je branle
Et mes genoux tremblent.
Ce n’est plus comme avant.

Maintenant je brûle
De gagner la lune,
Donner corps au présent.

Maintenant je brille.
C’est tout qui scintille.
Je participe aux temps!

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Dehors!

Un diagnostique
Qui se fait verdict,
C’est aussi accablant
Qu’un soudain exilement!

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