Le soir, la nuit rôde!



C’est sûr, la nuit érode
Les travers du ciel,
A moins qu’on ne la brode
D’étoiles artificielles.

Avez-vous vos glaviomètres?
On va subir l’opprobre.
Ce n’est pas balade champêtre,
Mais juillet en octobre!

C’est mûr, pour la récolte
Et le temps s’achève.
C’est dur, pour une révolte.
Mais, qu’en pense la relève?

Convenons d’un essentiel
Qu’il nous faut préserver.
Et refaisons la vie belle,
Sans attendre l’été!

C’est pur, à mes neurones,
Le bon air du ciel.
Mais j’ai mon sonotone,
Je suis artificiel!

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