Si c’est vrai que je boite!


Si c’est vrai que je boite,
Je peux encore marcher.
C’est pas ma hanche droite
Qui va me commander.

Dans ma chemise étroite,
Je me suis raréfié.
Ma bedaine n’est plus plate,
Merci la gravité!

Si je suis fait aux pattes,
Je peux encore bouger.
De mes narines étroites,
Je sens le vent d’été.

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Que la joie vous inonde!



La joie, c’est comme un oscar que l’on prime.
Qui se grime de toi et te secoue les racines.

La joie, c’est comme un cachet d’aspirine,
Qui soigne ta tête de bois et évacue la déprime.

La joie, c’est un ressort que l’on comprime,
Qui saute de toi à moi, en fée à ballerines.

La joie, c’est la lumière qui illumine,
Met le temps aux abois et balance toute la frime.

Ma joie, s’il faut en mots que je l’exprime,
C’est mon bonheur de toi, tes yeux qui s’illuminent!

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La chanson du singleton!


Tu es une miette de thon
Qui ne connaît pas la mer.
Tu es un singleton,
Englué dans son désert.

Et ce quand-dira-t’on
Qui te prend et te transfère,
Il coule dans tes lardons,
Enferrés dans ta misère.

Tu es un esturgeon
Dont on déchire les ovaires.
Tu es un singleton,
Qui a, à ses pieds, des fers.

Si l’on sépare le thon,
En petits bouts de chimère,
Les arêtes du poisson
Vont nous gâter les molaires.

Tu es un hérisson,
Dont on ferait un dessert.
Tu es un maxi-con,
Il n’y a plus rien à faire!

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Mes mots sont pour vous!


Je vais vous parler,
En langues usitées,
Fortement contrefaites.

Comme un choix dernier,
Bien tout mélanger
Et puis faire ses emplettes!

Je vais vous parler,
En mots usagés,
Ceux des amours simplettes.

Des mots pour chanter,
Des mots imbriqués
En une âme de poète.

Je vais vous parler,
Comme un fou à lier
Ou bien un foie de fête.

En mots englués,
Tout entre-collés
Et qui montent à la tête.

Je vais écouter
L’écho de mes pieds,
Dessus vos terres honnêtes.

Comme un choix glacé
Entre nous rencontrer
Ou alors, faire la tête!

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De mon ombre-complice!


Mon ombre se glisse
Entre les voiles
D’un songe d’araignée.

De là, elle déplisse
Plates étoiles
Pour tout faire briller.

En papillon lisse,
Pris à la toile,
Se décorceter.

Retour à l’abscisse,
Brille son poil.
Et s’y attacher!

Crier en complices,
Sous les étoiles
Et se recomposer!

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Je, moi, roi-lézard!


Ouiks, je, moi, suis levé,
Prêt tout, moi, à cavaler.
Gloups, me crame au café,
A vouloir boire et bailler.

Wouah, que la belle journée!
Surtout ne pas travailler.
Que Yes, je vais glander.
Les trucs qui sonnent, en apnée!

Transat pour m’enrêver
Et réchauffer la couennée.
Thé, livre et grignotées.
Laisser le vent me porter!

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Dans un coin de ma tête!

Il y a, dans un coin
De mon cerveau de grand-père,
Un petit orphelin,
Planqué derrière l’étagère.

Il y a un gamin
Qui fait l’école buissonnière,
Qui n’a besoin de rien,
Sauf des trois couleurs primaires.

Il y a, dans un coin
De mon cerveau réfractaire,
Un genre de mauvais chien
Qui fout sa gamelle par terre.

Il y a un lutin
Dont l’allure m’est familière,
Qui dit: Laisse-les bien
Et va, plus loin, prendre l’air!

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