On avait contracté ensemble!


C’est chez moi, cette fois,
Que vient sa majesté.
Du travail de ses bras,
Il veut bien m’honorer.

Le contrat d’autrefois
Me semble un peu léger.
Il ne travaille pas
Et ne fait que bouffer.

C’est chez toi que ce rat
Vient se ravitailler.
Sur son bel almanach,
Tous les jours sont fériés.

Le contrat d’autrefois
Le disait travailler
Pour un gîte, pour un plat,
Quand il venait traîner
.

C’est chez nous, de vive voix,
Que nous l’avons signé.
Ce contrat d’opéra
N’était plus charité!

Le contrat d’autrefois
A été révisé.
Il est dit, tout en bas,
Qu’il faut honnêteté.

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Je descends à la rivière


Aujourd’hui, libre à toi
De rester enfermé.
J’avais gardé, pour toi,
De mon eau à nager.

Las, demain, l’avalanche,
Météo-contrastée,
Viendra noyer la branche
Où tu devais chanter.

Et dans mon eau qui penche,
Je suis seul, à flotter.
Ce n’est pas un dimanche
Et tu dois travailler.

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Si l’on cherche partout?


Rechercher Katmandou,
En ces temps compliqués,
Ça fait un peu chelou,
Du genre dégénérés.

Et chercher Katmandou,
En ces temps piratés,
Ça vous ouvre sur tout
Ce qu’on peut acheter.

Rechercher chez-vous,
En ces temps mandatés,
Ça ne marche pas beaucoup
Et la note est salée.

Et chercher chez-vous,
En ces temps simplifiés,
Ça vous prive de beaucoup
D’offre-opportunités!

Rechercher Tombouctou,
En ces temps naufragés,
Ça fait pas riche du tout,
Mais on peut tout régler!
,
Et chercher Tombouctou,
Au temps des demeurés,
C’est risquer, à tout coup,
De se faire doctriner!

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Libre ou sage!


Il n’existe pas
De liberté,
Sans partage.

Il n’y aura pas
D’égalité,
Sans courage.

Il ne se peut pas!
Fraternité
N’est pas rage.

Et c’est le débat
A aborder,
Libre ou sage!

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Té nomé Omého!


« Té nomé Omého »,
Ça veut dire, en glandois,
« Aujourd’hui, c’est repos. »
Enfin, un truc comme ça.

« Té nomé Omého »,
Ça veut dire, pourquoi pas,
« Tu t’appelles Roméo. »
Mais, je ne le crois pas.

« Té nomé Omého »,
Ça ne veut pas dire ça.
« Tu es homme, amigo
Et tu marches, comme moi. »

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Ce n’est pas un débat!


Ce n’est pas un débat,
On peut croire qu’on échange.
Et ça fait un tabac,
Que le monde est étrange.

Chacun, dans son bastion,
En guerre de positions.
T’es sûr d’avoir raison,
Les autres sont des cons!

Je dirais qu’un débat,
Sans avis mitigé,
C’est gueuler, sur les toits,
Qu’on ne peut pas changer.

C’est chacun sa chanson
Et des preuves en béton.
A chacun la mission
De rafraîchir les cons.

Si je ne refuse pas,
Certes, de t’écouter,
Je me fie à ma foi,
En zone contaminée.

L’autre n’a pas raison.
On va, par précaution,
Lui donner un surnom,
L’envoyer en prison.

A défaut de débat,
Sortons-nous de la fange.
Si tu me parles de toi,
Je t’écoute, en échange.

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C’est un océan profond!


C’est un océan profond,
Giflé de vagues immenses.
On a construit sur le fond,
Là où la terre est dense.

Et, dans l’océan profond,
Sur de la terre rance,
On a construit un bastion,
Pour notre indépendance.

Et c’est, là-bas, sur le fond,
Devant le vent qui penche,
Que j’ai chanté ma chanson,
De là-haut, vu des branches.

Si, dans l’océan profond,
Griffé de peurs intenses,
Tu viens à toucher le fond,
Ne perd pas espérance.

C’est là-bas qu’est ma maison,
Berceau de mon enfance.
Et c’est le temps des moissons
Et de la transhumance!

C’est un océan profond,
Protégé de défenses.
C’est notre océan-maison,
Et c’est une délivrance!

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Tout Rectus a un Versus!


C’est à l’entrée du champ
Que se tenait son versus.
Le même nombre de dents
Et une demi-tête de plus.

Il bruissait doucement
Et il gourmandait ses puces,
S’endormait, en baillant.
Que pouvait-il faire de plus?

L’autre était dans le champ,
Il parfaisait son rictus.
Le même nombre de dents
Et une demi-tête en plus.

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Le loup de la fable!



On dit bien qu’une fable,
C’est comme une preuve écrite.
Le méchant loup qui bave
Est aussi con qu’une bite.

On le raconte épave,
Prêt à re-trinquer vite.
Et qu’il mêle sa rage
A la brise maudite.

Le loup, champion du vent,
Va finir en lardons.
Il doit trouver brûlant,
Son fond de pantalon.

Ce que fait cette fable,
C’est dire, en implicite,
Que de souffler du vent,
Il fait arrêter vite!

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