Si je reprends la parole!



Si je reprends la parole,
C’est pas pour tout merdifier.
Je connais une histoire drôle,
Voudrais-tu me voir conter?

Je vois bien, petite bestiole,
Que mes mots sont surannés.
Toi, tout frais sur tes guibolles,
Quelle fable vas-tu me conter?

Tu m’envoies dans le formol,
Car tu sais la vérité.
Je dois aller à l’école,
Car les temps ont bien changé.

Puis, tu te mets un bémol
Et tu nous sers un café.
Je vois bien, petite bestiole,
Que tu veux me demander.

Loin de moi, mes années folles!
Mais, je n’ai pas oublié.
Toi, tout frais sur tes guibolles,
Voudras-tu me ressembler?

Si je reprends la parole,
C’est pour tout paraboler.
Viens à moi pour qu’on s’envole.
Notre appétit est entier!


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L’eau, source de profits!


T’as mis ta capote de tête
Et puis ton slip en plastique.
A barboter, tu t’apprêtes.
Tu vas en piscine publique!

Sûr que les temps ont changé,
Depuis que l’eau est privée.
Il n’y a que le pédiluve
Que l’on peut remplir entier.

Si, pour une douche complète,
Tu te rends aux bains publics
,
C’est pas le temps de la fête.
Tu te laves en frénétique!

Sûr que les temps ont changé,
Depuis que l’eau est privée.
Le robinet de la cuve
Te sert tes minutes allouées.

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Avec moi, c’est pas bon!




Sûr que, si j’avais une maison,
J’en ferais mon atelier.
Et que, du sol jusqu’au plafond,
Ma femme devrait nettoyer.

Sûr que, si j’avais un enfant,
Il serait vite périmé.
Et que, sous les emmerdements,
Moi, je finirais noyé.

Sûr que si j’avais un clébard,
Je voudrais te le dresser.
Ce sera jogging tous les soirs,
Ne t’amuse pas à traîner.

Je suis un con.


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Les Faribulles, 1!


Il fait tellement noir-sombre
Que l’on n’y voit pas clair.
On n’est pas en surnombre,
Retournons en arrière!

Mais, c’est fou, quelle horreur!
Mais, pourquoi tu l’agresses?
C’est une patate au beurre,
Dégorgeant de promesses.

Tu quittes ton froc, sur un pied.
Déjà, l’horreur te guette!
C’est sûr que tu vas tomber
Et te casser une arête.

On s’emmerde aux enfers,
C’est eux qui ont gagné.
Les humains sont supers,
Plus personne à faire chier!

Cesse donc de pleurer,
On les a retrouvés.
Je crois bien que, ce pied,
C’est celui de Pépé!

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