Il a perdu une chaussette,
Il a du plomb dans les dents.
Il plonge vers les pâquerettes,
Le fier et grand goéland!
L’eau, source de profits!
T’as mis ta capote de tête
Et puis ton slip en plastique.
A barboter, tu t’apprêtes.
Tu vas en piscine publique!
Sûr que les temps ont changé,
Depuis que l’eau est privée.
Il n’y a que le pédiluve
Que l’on peut remplir entier.
Si, pour une douche complète,
Tu te rends aux bains publics,
C’est pas le temps de la fête.
Tu te laves en frénétique!
Sûr que les temps ont changé,
Depuis que l’eau est privée.
Le robinet de la cuve
Te sert tes minutes allouées.
C’est râpé, pour la sieste!
Dans ces voix muettes!
Sous le joug!
Les Faribulles, 1!
Il fait tellement noir-sombre
Que l’on n’y voit pas clair.
On n’est pas en surnombre,
Retournons en arrière!
Mais, c’est fou, quelle horreur!
Mais, pourquoi tu l’agresses?
C’est une patate au beurre,
Dégorgeant de promesses.
Tu quittes ton froc, sur un pied.
Déjà, l’horreur te guette!
C’est sûr que tu vas tomber
Et te casser une arête.
On s’emmerde aux enfers,
C’est eux qui ont gagné.
Les humains sont supers,
Plus personne à faire chier!
Cesse donc de pleurer,
On les a retrouvés.
Je crois bien que, ce pied,
C’est celui de Pépé!
Toc, toc, toc!
Au bord de la mare!
Front-plat, Nez-creux et Doigts-palmés
Allèrent, en cachette, se baigner dans la mare.
« J’espère qu’il n’y a pas de courant! » disait Front-plat.
« Seulement s’il y a du vent. » lui répond Nez-creux.
« Je ne sais pas nager. » a dit Doigts-palmés.
Au début de l’histoire, près de la mare, ils étaient trois…