Mon fils, sous la mitraille,
Essaie de s’ensauver.
Il se couche sur la paille,
Et cesse de respirer.
Sur le champ de bataille,
On ne voit rien bouger.
C’est charogne et entrailles,
Les corbeaux sont nuées.
Sont mortes les semailles,
Comme notre liberté.
Il faut que je m’en aille,
Pour pouvoir le pleurer!