L’automne est là. Je sors me charger de morceaux de lumière, doux restes d’un temps passé. L’automne n’est qu’ un passage de l’été à l’hiver. L’été ne peut pas durer.
L’automne est une saison douce et amère. Le feu s’éteint et les flammes désespèrent, grimpent aux arbres pour le retrouver. Le soleil, faux-ami, faux-frère, se lasse de nous éclairer.
Dur moment, la nature va apprendre à se taire, à s’économiser. Elle se prépare à l’hiver. Sa gloire est un temps déjà passé. Je verserais bien une larme, plus de Vert avant une éternité!
La nuit tombera bien avant le soir, décidée à nous faire hiberner. Libre à vous, moi je vais dans l’éther, plutôt que de vivoter. Afin de mieux supporter le noir, jusqu’à la fin de l’année!
Tout se cache, se recroqueville, se terre. Ceux qui restent vont connaître l’enfer, rien qu’à chercher à manger. Dans la neige, de loin, je suivrai le grand cerf. Il sait passer de l’autre côté!
On ne vit plus dans des cavernes rudimentaires, mais on va salement se faire chier!