Le chaperon louche!


Le loup se désespère
De trouver un cartable.
Il engueule la grand-mère
Qui se cache sous la table.

Et le loup, qui espère
Un festin formidable,
Se cantonne à la bière
Et se gratte, en notable.

Lors, le chaperon louche
Qui était sous la table,
Lui enfonce, dans la bouche,
Un flingue considérable!

Facebooktwitter

Tu mords dedans la chair!


La terre était de pierre,
Tu ne vois que du vent.
Tu mords dedans la chair,
C’est encore du serpent.

L’horizon fait des vagues,
Agite un mouton blanc.
La chaleur te divague,
Tu n’es plus très constant.

Tu as baissé ta garde,
Pour le temps d’un instant.
L’oiseau, qui te regarde,
Part avec ton serpent.

Tu t’allonges sur la terre
Et t’endors, en tremblant.
Des souffles de poussière
Viennent se mêler au vent.

Tu rêves à de la bière,
Pendant un court instant.
Une flèche incendiaire
Vient percer ton auvent.

Facebooktwitter

A la Saint Glinglin!


On se rabiboche et on s’enroule, en crotales.
On se sourire de mise. A voir, c’est pas banal!
On se jure, à la main, un demain dés demain.
On reviendra demain, si c’est la Saint Glinglin!

Facebooktwitter

En pot, sur l’étagère!


Tu n’es plus un anchois,
En pot, sur l’étagère.
Tu ne fais plus de pas
Et ta trace est légère.

Tu savais, malgré toi,
Que tu étais sincère.
Cette fois, tu le vois
Et tu te laisses faire.

Dans le creux de ta voix,
Tu réchauffes tes revers.
Tu recomptes jusqu’à trois
Et cours chercher tes frères!

Facebooktwitter

Tu n’es plus ordinaire!



Tu as trouvé des bras
Qui aiment et qui enserrent.
Tu n’as plus vraiment froid,
Tu te sens solidaire.

C’est bien la première fois
Que tu es nécessaire.
On a besoin de toi,
Pour finir cette affaire.

Et tu vas vivre là,
Car ça peut bien se faire.
Je te vois devant moi,
Tu n’es plus ordinaire!

Facebooktwitter

La vie me traite en prince!

Là, ici, je suis biensse,
C’est un vivant plaisir.
La vie me traite en prince
Et je l’aime à loisirs.

Je prends la vie en pleinsse,
Je ne peux contredire!
On fête ça, je nous rince
Et le temps nous aspire…

Facebooktwitter

Sa couleur est divine!


Veux-tu ranger le chien
Et finir les sardines?
On est déjà demain.
Moi, j’arrose la piscine.

J’ai rangé, dans le chien,
La moitié des sardines.
Et celles qui nagent bien
Font un tour de piscine.

Je crucifie le pain
Et j’exhorte la cuisine.
Le feu se voit de loin,
Balance-lui une bassine.

J’ai bien lavé le chien
Et jeté la bassine.
Dans la niche du chien,
J’ai couché les sardines.

Le chien est un crétin,
Il engueule la bassine.
J’ai retrouvé du vin,
Sa couleur est divine!

Facebooktwitter