Je tiens pour vrai que qui câline à l’humour ne se lasse jamais de trop aimer!
Les Adoleschiants, tome 1: Quand les mâles s’affrontent!
Il y avait un gamin fou
Et un petit poétriste.
Aussi un gros gars tout mou
Et un grand équilibriste!
Le moineau a les yeux doux
Et de petits doigts d’artiste
Dont il façonne la boue,
Quand il se veut alchimiste.
Ils se battaient dans la boue
Et se mettaient sur le pif.
Tous étaient au rendez-vous,
Deux jours avant le certif.
Le petit, déterminé,
A vaincu le gros mollo.
Les autres ont abandonné,
Sans affronter le marmot.
Si nul n’a vraiment gagné,
Personne n’a vraiment perdu.
Il ne faut pas l’emmerder,
Le petit roi du bahut!
Aux premières heures du printemps!
A bella cantora!
Toujours se renaître!
Chaque moustique est le même!
Va chercher ton trésor!
Le Covid fait société!
J’ai croisé, l’autre jour, sur le trottoir de la ville, un mec pas tibulaire mais presque, au regard constipé. Une racaille de série, un peu limité et déjà décoté. Il avait le nez à l’air (Il aurait aéré sa quéquette aussi, s’il ne craignait pas de se les geler). Il avançait en conquérant… Avec, de loin, un regard de tueur appuyé!
Je me suis arrêté, j’étais toussé dans mon coude, genre: je vais crever et j’ai attendu pour le regarder passer. Il a remis son masque sur son nez et a regardé de l’autre côté pour éviter mes yeux qui gentiment lui souriaient, puis il m’a contourné.
Le Covid me semble, déjà, faire société!