Celui-là, il est con
A réchauffer des braises.
Celui-là est si con
Qu’il te sert d’antithèse!
Est-ce qu’on t’a rendu fou?
Est-ce qu’on t’a rendu fou?
C’est, je crois, ce qu’on m’a fait.
On m’a tordu, par dessous,
Pour modifier mes pensées.
Et on a mis à genoux
Toutes mes velléités.
On m’a traité comme un fou,
Quand j’étais encore entier.
Si je suis plus fou que vous,
Je ne veux plus écouter!
Vous m’avez traité de fou
Et d’esprit contaminé.
Je ne crois plus vos tabous
Ni vos contre-vérités.
Est-ce qu’on t’a rendu fou?
C’est, je crois, ce qu’on m’a fait.
Une crise de rupture sociale!
Boire un café, lire la une!
Mon chemin charmant!
Ne jamais voir deux fois la même chose,
C’est possible, si l’on marche en avant.
Revoir le même endroit, la même pose,
Ça nous fige, c’est pas enrichissant.
Il faut emporter sa maisonnée,
Ne pas regarder dans le tournant.
Cela ne veut pas dire oublier,
Mais rêver, ré-écouter les chants.
Excuse-moi, j’ai besoin de ma dose.
Je me meus, c’est plus intéressant.
On se reverra, je le suppose.
Je continue mon chemin charmant!