Dés que tu es en oblique!


C’était un moment magique
Qui te donne l’air d’avancer,
Bien que tu restes statique.

C’était un instant critique,
Quand tu t’es débarrassé
De la folle pensée unique.

C’était un temps pacifique
Qui va se recommencer,
Dés que tu es en oblique!

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Est-ce qu’on t’a rendu fou?


Est-ce qu’on t’a rendu fou?
C’est, je crois, ce qu’on m’a fait.

On m’a tordu, par dessous,
Pour modifier mes pensées.
Et on a mis à genoux
Toutes mes velléités.

On m’a traité comme un fou,
Quand j’étais encore entier.
Si je suis plus fou que vous,
Je ne veux plus écouter!

Vous m’avez traité de fou
Et d’esprit contaminé.
Je ne crois plus vos tabous
Ni vos contre-vérités.

Est-ce qu’on t’a rendu fou?
C’est, je crois, ce qu’on m’a fait.

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Tais-toi et rame!


Tu ne t’attendais pas à ça, quand tu as embarqué.
Tu te croyais capitaine et te retrouves à mateloter.
Et dire que le capitaine est encore tout emmailloté.
Voilà que le petit capitaine, de tout son haut dressé,
S’adresse à toi, d’un ton d’autorité : « Tais-toi et rame! »

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Boire un café, lire la une!


Je me souviens du feu de camp et de ce clair de lune.
Je me souviens du vent qui peinait à supporter la brume.
Je me souviens du fanal et de son odeur posthume.
Je reviens, de temps en temps, boire un café, lire la une!

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Mon chemin charmant!


Ne jamais voir deux fois la même chose,
C’est possible, si l’on marche en avant.
Revoir le même endroit, la même pose,
Ça nous fige, c’est pas enrichissant.

Il faut emporter sa maisonnée,
Ne pas regarder dans le tournant.
Cela ne veut pas dire oublier,
Mais rêver, ré-écouter les chants.

Excuse-moi, j’ai besoin de ma dose.
Je me meus, c’est plus intéressant.
On se reverra, je le suppose.
Je continue mon chemin charmant!

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Ou alors, on se tait!


Écoute-moi, mon gars. Je vais parler cinq minutes et, après, je me tairai. Je me tais parce que je n’ai plus rien à dire et que parler perd de son intérêt. Si tu veux, je t’écoute. Ou alors, on se tait!

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Aimer, c’est un verbe d’action!


Aimer, c’est un verbe d’action. Aimer, c’est comme un vendredi.
Vendredi n’est jamais sage; il est l’action que commet Jeudi.
Je dis : Passons à l’action, s’émouvoir ne plaît plus à Jeudi.
Cultivons l’art d’émettre, sans vouloir recevoir, de se départir!

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