Cette chanson-là!


Alors le père, là,
Se met à gueuler.
« Il ne me convient pas
De vous voir convoler.

Il te suffit pas
De te re-marier.
Il fallait que ce soit
Avec un congolais! »

Cette chanson-là,
On l’a oubliée.
Et, voilà que voilà,
Elle est d’actualité!

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J’ai beau t’aimer très fort!

« Un garçon emprunte 10 euros à son père très occupé,
Afin de lui acheter, de son temps,  une petite heurée
. »



J’ai beau t’aimer très fort,
Quand tu me contestes,
Je hurle à la mort
Et je te déteste.

Je ne suis pas capable,
De vraiment t’éduquer.
J’écoute les notables
Et te plie, à leur gré.

J’ai beau t’aimer très fort,
Quand tu te redresses,
Je te donne tort,
J’oublie mes promesses.

Je ne suis pas capable,
De bien te respecter,
D’être un père véritable,
Te laisser évoluer!

J’ai beau t’aimer très fort,
Quand tu me confesses,
Je te traîne dehors,
T’emmène à la messe.

Je ne suis pas capable,
Quand tu es en détresse,
De changer de vocable
Et d’user de tendresse!

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Un chaud jour d’été !


Un soleil transi
Peine à voir le jour.
Des filets de nuit
S’accrochent au labour.

Et l’ombre, à midi,
Se mélange au jour.
Tout se ralentit,
Le soleil est lourd.

Le chat, dans son nid,
S’endort pour toujours.
Il se lève, la nuit
Et va faire un tour.

L’insecte qui luit
S’endort, à son tour.
Je m’endors aussi,
La nuit suit son cours.

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Le marais, en automne!


Sous le feu de l’automne,
Le marais s’est figé.
Et son eau se frissonne
Des reflets pétrolés.

C’est une mer de carbone
Qui voudrait s’enflammer.
Le soleil de l’automne
La prend dans ses filets.

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C’est mon océan, ma vague!


C’est mon océan, ma vague!
Ma sombre vérité.
Comme une brève escale,
Dans une immensité.

C’est mon océan, ma vague.
Ils m’étaient destinés.
Sur l’océan, je m’évade.
J’ai la vague à mes pieds!

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C’est un dessous de bras!


C’est un dessous de bras
Et un peu de gencive.
Il est parti tout droit
Et s’est pris une ogive.

Il reste un bout, là-bas!
Ça, c’est pour les archives.
C’est ce qui t’attendra,
En cas de récidive.

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Va te cacher, dans tes draps!



C’est pas la peine de revenir
Et de décider de partir.
C’est pas la peine de tuer le chat
Et en plus, il n’est pas à toi!

C’est pas la peine de ressortir
Toutes tes pensées à maudire.
Et tu peux bien casser un plat,
C’est toi qui le répareras!

C’est pas la peine de repartir,
Tu sais que tu vas revenir.
Alors, nettoie un peu tout ça
Et va te coucher, dans tes draps.

C’est pas la peine de rétrécir.
Tu sais, je ne vais pas t’écrire.
Alors, plutôt qu’en faire un plat,
Viens te recacher dans mes bras!

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Je va ché Tatan!

Et pi, eh!
Je va ché Tatan,
Bouleverser
Son appartement.

Et pi, oh!
Jchui bien ché Tatan.
On mange bio,
J’ai ma brosse à dents.

Et pi, ah!
Y’ora sé enfants.
On jouera
Au chambardement.

Et pi, euh!
J’va resté longtemps.
C’est bien mieux
Que chez mes parents!

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Je crois, elle dort encore!


Elle est tout près de moi,
Elle veut dormir encore.
Elle se glisse dans mes bras
Que je la serre très fort!

Elle est tout contre moi,
Elle sourit quand elle dort.
Elle ne répondra pas,
Elle préfère faire le mort.

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C’est un enfant des rues!


C’est un enfant des rues,
Dont il faut se méfier.
Il n’a pas une bonne vue
Et ses dés sont pipés.

C’est un enfant perdu
Que l’on a négligé.
Il a connu la rue
Et puis d’autres métiers.

Mais il a survécu,
Car on est en été.
Et il est parvenu
A danser du bon pied!

Et cet enfant perdu,
Si on l’aide à chanter,
Enchantera la rue
Et tous ses bas-côtés.

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