Je descends à la rivière


Aujourd’hui, libre à toi
De rester enfermé.
J’avais gardé, pour toi,
De mon eau à nager.

Las, demain, l’avalanche,
Météo-contrastée,
Viendra noyer la branche
Où tu devais chanter.

Et dans mon eau qui penche,
Je suis seul, à flotter.
Ce n’est pas un dimanche
Et tu dois travailler.

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Si l’on cherche partout?


Rechercher Katmandou,
En ces temps compliqués,
Ça fait un peu chelou,
Du genre dégénérés.

Et chercher Katmandou,
En ces temps piratés,
Ça vous ouvre sur tout
Ce qu’on peut acheter.

Rechercher chez-vous,
En ces temps mandatés,
Ça ne marche pas beaucoup
Et la note est salée.

Et chercher chez-vous,
En ces temps simplifiés,
Ça vous prive de beaucoup
D’offre-opportunités!

Rechercher Tombouctou,
En ces temps naufragés,
Ça fait pas riche du tout,
Mais on peut tout régler!
,
Et chercher Tombouctou,
Au temps des demeurés,
C’est risquer, à tout coup,
De se faire doctriner!

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Libre ou sage!


Il n’existe pas
De liberté,
Sans partage.

Il n’y aura pas
D’égalité,
Sans courage.

Il ne se peut pas!
Fraternité
N’est pas rage.

Et c’est le débat
A aborder,
Libre ou sage!

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Le loup de la fable!



On dit bien qu’une fable,
C’est comme une preuve écrite.
Le méchant loup qui bave
Est aussi con qu’une bite.

On le raconte épave,
Prêt à re-trinquer vite.
Et qu’il mêle sa rage
A la brise maudite.

Le loup, champion du vent,
Va finir en lardons.
Il doit trouver brûlant,
Son fond de pantalon.

Ce que fait cette fable,
C’est dire, en implicite,
Que de souffler du vent,
Il fait arrêter vite!

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De la mauvaise graine!


On préfère faire un détour
Et arrêter de penser.
Ce ne sera qu’au retour,
Qu’on va s’en préoccuper.

Et tu te fais tâte-couilles,
Sans qu’on t’ai rien demandé.
Et tu regardes ces andouilles
Continuer à s’entre-tuer.

Et comme on essaie, toujours,
D’accepter tes simagrées,
On en revient, comme toujours,
Comme un peu dénaturés.

On dirait bien que tu mouilles,
Que tu bois du petit lait,
Quand tu regardes l’embrouille
Continuer à évoluer.

On préfère faire un détour,
Décidés à te laisser.
Oublier tous tes discours
Et puis tout recommencer!

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Plaise au Ciel!



Plaise au Ciel
Que j’ouvre les fenêtres
Et accède au merveilleux.

Plaise au Ciel
Que je tourne la tête
Et te regarde dans les yeux.

Plaise au Ciel
De nous vivre et renaître,
Dans un monde aventureux!

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Des fins de rêves indigestes!


Échapper aux cannibales,
Se paralyser de flippe.
Se retrouver à cheval,
Avoir oublié son slip!

Être le prince du bal
Et se retrouver en rut.
Puis parler au principal,
En tremblotant dans son fute.

Se retrouver sur la paille,
De ce cochon que l’on bute.
Et puis perdre ses entrailles.
Et ce, sans faire la culbute.

Patauger dans le canal,
Cherchant sa règle à principes.
Et revenir du Népal,
Pour forniquer dans l’œdipe!


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