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J’ai le respect de l’autre.
Je n’ soutiens pas un siège.
Je protège les autres
Et les autres me protègent!

Qu’est-ce que tu fous dehors,
A jouer les matamores?
Tu penses que tu es fort.
Mais aux autres, tu fais tort!

J’ai le respect de l’autre.
Je n’ soutiens pas un siège.
Je protège les autres
Et les autres me protègent!

Comme tout bon citoyen,
Je préserve mon voisin.
Je l’appelle demain,
Pour lui tenir la main!

J’ai le respect de l’autre.
Je n’ soutiens pas un siège.
Je protège les autres
Et les autres me protègent!

Des moustiques-comanches,
En un vol secret,
Se posent sur une branche,
Lorgnent ton jarret.

Ces insectes multiples,
Comme de gros gorets,
Te sucent, tel le tique
Et vont t’assécher!

Une pluie sincère,
Quand la terre a soif.
Un vent ordinaire
Qui, vite, nous décoiffe!

Un vol éphémère,
L’insecte-bombardier
Cherche une tanière
Dans le bois cloué.

Libellule légère,
Et grillon pressé.
Des coléoptères!
Tout plein, mon été.

Et puis les odeurs
Qui sont transportées!
Du lilas en fleurs
Au joli genêt!

Je me demande pourquoi un virus contamine tant de personnes. J’espère que c’est dans le souci de perdurer.
Si c’est ça, des virus, il doit en crever un paquet.
Si le virus n’a pas de volonté, la nature en a pour lui!

Les virus, vous serez étonnés d’apprendre qu’ils font partie des choses qui nous ont fait évoluer!

J’ai vu, l’autre jour, un frelon pendu par une patte, tête en bas, dévorer une abeille qu’il avait attrapée par derrière.

J’ai été désolé pour l’abeille, je l’avoue.
Puis très vite, j’ai vu un être se nourrir comme il peut, comme il sait.
A la fin, de l’abeille, il ne restait que la tête.

La nature est bien faite!

J’ai le goût de mots qui se goûtent.
Je n’veux pas écrire en yaourt.
Ma plume devrait sentir le foin
Et nous porter un peu plus loin!

Il n’est pas question de rater
Ce qui vit dans le fossé!

Une abeille à ras du sol, de l’herbe courte. Un pissenlit, parapluie-géant l’incite à prendre de l’altitude. Des fois oui, des fois non!
Elles ont tout exploité déjà!

La théorie du ruissellement, vous savez ce que c’est?
Dîtes-moi, il y en a qui arrivent à croire à ça?

Le ruissellement, ça arrive souvent.
C’est quand te pisse dessus un bien plus grand!

Je baillais un peu aux corneilles.
Alors, je t’ai rentré dedans.
Tu lance des regards vers le ciel
Et ta bouche se remplit de dents!

Force t’est faite de constater
Que tu étais bien mal rangé.
Si tu avais bien piloté,
Il ne serait rien arrivé!

Tu baillais un peu aux corneilles
Quand tu m’as roulé sur le pied.
Je lève mon regard vers le ciel.
J’étais sûr qu’on se reverrait!

Comme tous, j’aime les pensées agréables.
Mon cerveau en met dans tous les coins.
Voir la misère est désagréable.
Mon cerveau refuse d’en faire un foin.

Plus c’est loin, moins il se sent coupable.
Il dit juste : Eh bien, là-bas, ça craint!