
Il y a une banane,
Planquée sous la salade.
Une banane mélomane,
Une banane mélodrame!
Elle te mate, la banane,
De dessous la salade.
Elle s’égare, la banane.
Et, c’est bientôt le drame!
Ce n’est pas salade de fruits, mais cascade d’ennuis!
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Je ne me courberai pas devant l’austère,
Juge autoproclamé d’un vilain cimetière.
A toi, je ne veux pas donner mon miel,
Ni le voir gâché, recouvert de fiel!
Tu prends mon stylo.
Ecris dans mon dos
Des mots invalides,
Des mots qui lapident!
Ton odeur sur moi,
Je suis aux abois.
Je vais vers les champs,
Le nez en avant.
Tu ne vis pas, toi.
Eloigne-toi de moi.
Je mets de l’encens.
Tais-toi, je t’entends!
Toi, tu es du genre
A brûler les livres
De qui te déplaît.
Le dire transgenre,
L’empêcher de vivre,
Le discréditer!
Je donne mon temps
Et de mon dedans
A qui m’aime vraiment
ou au moins m’entend!
Je n’arrêterai pas de vivre
Parce-que tu as lu mon livre.
Je suis indulgent,
Car les morts-vivants
Ne durent pas longtemps.
Ceux à qui je m’adresse
Savent ce qu’est la tendresse,
Savent que tout va passer
Et s’envolent vers l’été!
Faire une promesse c’est donner un espoir tout tarabiscoté.
Une promesse, c’est notoire, n’engage que celui qui la fait.
Une promesse n’est pas un serment. Elle ne résiste pas à l’air du temps. Elle rentre vite par ton nez, à peine sortie de ta bouche.
Une promesse, de mémoire, devient un serment, si elle n’a pas cessé. Je la regarde souvent comme quelque chose de louche.
Un serment donne du blanc pour du noir. Pas de nuance, pas de colorants. Un serment, c’est aussi échanger.
Un don, c’est aider vraiment. Un don, c’est un serment, celui de t’aimer, toi l’autre, branlant sur tes pieds. Un don sait faire de l’ancien du récent.
Donne, attend et espère! Viendront les fruits des bonnes actions.
Le retour de bâton, vérité élémentaire, c’est pour les actions mauvaises!