Si près de la moquette!


Si tu trouves magique
De péter sous les draps,
Fais de la politique
Et on te votera.

Si près de la moquette
Que l’on ne t’entend pas,
Sur tes bouts d’allumettes,
Tu nous fais l’opéra!

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Ce moustique à la noix!


Voilà qu’il rapplique,
Ce moustique à la noix!
Déjà, je réplique
Et je me gratte déjà.

Pour la république,
On ne transige pas.
La guerre aux moustiques
Est inscrite dans la loi!

Il faut que j’applique
Une crème faite pour ça.
Il est plutôt vindicte,
Ce moustique à la noix!

Pour la république,
Il fallait bien faire ça!
Et lâchons l’Afrique,
Car Moustique sort de là.

Voilà qu’il abdique,
Il est un peu tout plat.
Je le vide, en tique,
Ce moustique à la noix!

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Les anges n’aiment pas danser!


Tu broies la vie qui se croûte,
Sans aller la ramasser.
Tu noies cet ange en déroute
Et puis, tu lui ris au nez.

Tu bois la pisse des mammouths,
Quand tu es trop assoiffé.
Tu croises l’ange qu’on redoute
Et tu reviens le narguer.

Tu crois cet ange de doute,
Dans l’affaire des dés pipés.
Tu le larronnes, le filoute,
Sans qu’il ait le dos tourné.

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On avait contracté ensemble!


C’est chez moi, cette fois,
Que vient sa majesté.
Du travail de ses bras,
Il veut bien m’honorer.

Le contrat d’autrefois
Me semble un peu léger.
Il ne travaille pas
Et ne fait que bouffer.

C’est chez toi que ce rat
Vient se ravitailler.
Sur son bel almanach,
Tous les jours sont fériés.

Le contrat d’autrefois
Le disait travailler
Pour un gîte, pour un plat,
Quand il venait traîner
.

C’est chez nous, de vive voix,
Que nous l’avons signé.
Ce contrat d’opéra
N’était plus charité!

Le contrat d’autrefois
A été révisé.
Il est dit, tout en bas,
Qu’il faut honnêteté.

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Allons tenter le diable!

Et quand il tente, le diable,
Des quidams à tenter,
Quand il fait sa réclame,
Il ne peut s’arrêter.

Voilà qu’il tente, le diable,
Un quidam patenté.
S’il lui vend sa salade,
L’autre va l’arrêter.

Mais si l’on tente le diable,
Quand il est enfermé,
C’est bien plus qu’une fable
Qu’on peut lui soutirer!

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De l’enfant transverse!


Il devient compliqué
Et il a mal aux dents.
Il veut que je résonne.

Ce qu’il peut m’emmerder.
Il n’est pas gratifiant,
C’est le fils de la bonne.

Il est contre-indiqué
Et puis, finalement,
Il n’intéresse personne!

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L’enfant, sur le trottoir!



L’enfant, sur le trottoir,
Enfer supplémentaire,
Était beaucoup plus noir
Que tous les camemberts.

Le petit enfant noir
Connaissait la misère.
La misère d’être noir
Et d’être seul sur terre.

Et l’enfant, dans le noir,
Voulait quitter la terre.
Effacer toute l’histoire
Et retrouver sa mère.

Le petit enfant noir
Joue et vit et prospère.
On l’a sorti du noir,
D’une main solidaire.

L’homme, sur le trottoir,
C’est l’orphelin d’hier.
Il a clos cette histoire,
Il est devenu père.

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