Les anges n’aiment pas danser!


Tu broies la vie qui se croûte,
Sans aller la ramasser.
Tu noies cet ange en déroute
Et puis, tu lui ris au nez.

Tu bois la pisse des mammouths,
Quand tu es trop assoiffé.
Tu croises l’ange qu’on redoute
Et tu reviens le narguer.

Tu crois cet ange de doute,
Dans l’affaire des dés pipés.
Tu le larronnes, le filoute,
Sans qu’il ait le dos tourné.

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Allons tenter le diable!

Et quand il tente, le diable,
Des quidams à tenter,
Quand il fait sa réclame,
Il ne peut s’arrêter.

Voilà qu’il tente, le diable,
Un quidam patenté.
S’il lui vend sa salade,
L’autre va l’arrêter.

Mais si l’on tente le diable,
Quand il est enfermé,
C’est bien plus qu’une fable
Qu’on peut lui soutirer!

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De l’enfant transverse!


Il devient compliqué
Et il a mal aux dents.
Il veut que je résonne.

Ce qu’il peut m’emmerder.
Il n’est pas gratifiant,
C’est le fils de la bonne.

Il est contre-indiqué
Et puis, finalement,
Il n’intéresse personne!

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L’enfant, sur le trottoir!



L’enfant, sur le trottoir,
Enfer supplémentaire,
Était beaucoup plus noir
Que tous les camemberts.

Le petit enfant noir
Connaissait la misère.
La misère d’être noir
Et d’être seul sur terre.

Et l’enfant, dans le noir,
Voulait quitter la terre.
Effacer toute l’histoire
Et retrouver sa mère.

Le petit enfant noir
Joue et vit et prospère.
On l’a sorti du noir,
D’une main solidaire.

L’homme, sur le trottoir,
C’est l’orphelin d’hier.
Il a clos cette histoire,
Il est devenu père.

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La légende de VanMcTong!


Jean VanMcTong
Est un birman,
Avec des tongs
Et un turban.

Jean VanMcTong
S’est fait amant
Et mâche-tongs,
Pour deux-trois francs.

Jean VanMcTong
Est amusant.
Il chie les bombes
Qu’il a dedans.

Jean VanMcTong
Est un birman,
Avec des tongs
Et un turban.

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Reste con, si tu veux!


A force de se polir la peau,
A la fleur d’étincelle,
On n’est plus bronzé mais crado,
Relent de pleurs d’aisselle.

A vouloir se la jouer jeunot,
On chute dans la marelle.
C’est le dur rappel de nos os,
Bientôt le sac poubelle!

A avoir des envies d’ados,
On se veut éternel.
A dire que l’on n’est pas égaux,
On découpe, au scalpel.

Qu’attende le déluge-nouveau,
Je finis la vaisselle!
Puis, je boirai un apéro,
Causerai des nouvelles.

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Tu n’as rien d’autre à faire!


Tu n’as rien d’autre à faire,
A part te boire de l’eau.
Et si tu persévères,
Tu mangeras bientôt.

Il est vrai que, naguère,
On marchait en troupeaux.
On a palpé la Terre,
Pour en faire des grumeaux.

Modeler de misère
Les mains de Fatuité.
Envolés la crémière,
Le gentil pot de lait!

Tu le savais, pépère.
Tu as plié ton dos,
Pour une pâtée-chimère,
Rester dans le troupeau.

Tu n’as rien d’autre à faire
Que vivre de nouveau.
Pense un peu à ton frère,
C’est ton alter ego!

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Ô, ma Reine-Souveraine!


Je préfère la Reine-Souveraine
A tous ces dieux usagés
Qui, pour toujours, se la ramènent,
Comme s’ils avaient existé.

Car, même si la Reine-souveraine
A des fureurs ombragées,
Sachez que les coups qu’elle assène
Ne sont, en rien, médités.

Je préfère la Reine-Souveraine
A tous ces dieux étrangers
Qui n’ont, pour la vie de semaine,
Que des regards indignés!

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