Quand l’histoire se répète!



J’ai jeté mon ancre de terre,
Au pied de cette colline.
Et puis j’ai délaissé la mer
Pour l’eau sale d’une bassine.

J’ai volé tous les vers de terre,
Pour enrichir ma cuisine.
Et du bois, j’ai fait des barrières,
Pour ne pas qu’on me rapine.

Il semblerait que la misère
Revienne et nous assassine.
Pour un plat de pommes de terre,
J’en vois trop qui se tapinent.

S’il faut qu’on retourne en enfer,
Moi, je sors ma carabine.
Et, avant de quitter la terre,
J’humerai l’hémoglobine!

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Un dialogue de sourds!


Pour participer au naufrage,
Il faudra, ma foi, consommer.
Et ce, jusqu’à ce que le cirage
Se mette à user nos souliers.

Oh, ne croyez pas qu’à l’usage,
On délaisse notre humanité.
Et rappelez-vous, qu’à tout âge,
On saura encore s’embrasser.

Et pour échapper au naufrage,
On perdra de la liberté.
On acceptera, avec l’âge,
De ne plus pouvoir réserver.

Et rappelez-vous des passages
De cette chanson de révoltés
Qui évoque le remue-ménage
De tout un peuple rassemblé!

Si on subit, si on est sage,
On sera, peut-être, préservés.
On ne croit plus à ce mirage,
Sur l’amour, la fraternité.

Et écoutez bien le message
De ce monde en train de crier.
Il semblerait qu’il serait sage
De penser à s’en occuper!

Libre à vous de faire bon usage
Du temps qui vous est octroyé.
C’est du présent, c’est un mirage,
C’est demain en train de pleurer!

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Ne va pas t’exonérer!


On doit, tous, participer,
Même démoulé de ce matin.
On se doit de partager,
De concourir au bien commun.

Si tu t’en crois dispensé,
Alors, toi, tu trucides demain.
Tu seras bien emmerdé,
Si ton enfant ne vit pas bien!

Et on veut, tous, s’intégrer
Dans un environnement sain.
Essayons de préserver
Un avenir pour nos gamins!

Si tu t’en crois exempté,
Tu es, finalement, un crétin.
On ne peut te respecter
Car tu es indigne, à la fin!

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Un écart de conduite!


J’ai eu un écart de conduite
Car, désormais, le doute m’habite.
J’ai eu un écart de volant,
A gauche, à droite, pas droit devant!

Et j’ai eu droit à ma poursuite,
Car j’ai glissé sur la case fuite.
On me traite en contrevenant
Et je me dis que je suis gland!

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C’est jour de fête!


Mais qui vient, dans la rue?
Je connais cette silhouette.
Tu es réapparu.
Je crois, c’est jour de fête!

Tu traînais dans la rue,
Remontant tes chaussettes.
Une flamme absolue
Brillait dans tes mirettes!

Puis, tu as disparu,
Pour trois années honnêtes,
Vers des terres inconnues,
Sur une autre planète.

Et, tu m’es revenu.
Je n’en crois pas ma tête!
Je te dit bienvenue,
Pose un peu tes baskets.

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Dans notre univers!


Dans notre univers,
Il y a tant de races.
De grands Gulliver
Et de gentils pygmées.

Des marche-à-l’envers
Et, bien sûr, des voraces.
De doux verres de terre,
Dans une trop belle livrée.

Dans notre univers,
Il y a tant de place
Et bien assez d’air,
Qu’on y puisse respirer.

Dans un kanader,
On va chercher la glace!
On s’est trompé d’ère
Et on doit vite changer.

Dans notre univers,
Il y a tant de grâce.
En frères solidaires,
On va la retrouver.

Et même si c’est cher,
Que l’on se paie l’audace
De faire de la terre
Un jardin partagé.

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C’est un champ de navets…


C’est un champ de navets,
Avec le goût de pomme,
Qu’on fera, désormais,
Où il fallait trois hommes.

La senteur que tu cuisines,
Est bien trop bonne pour toi.
Frotte donc tes bassines,
Baisse les yeux devant moi!

Tu cours après ton heure,
Pour dominer chez toi.
Vas-tu te faire ton beurre?
Veux-tu manger chinois?

« Les enfants, c’est des chiens.
Moi, je n’en voudrais pas.
Plutôt se faire du bien,
Mettre partout ses doigt! »

Je t’entends, d’une oreille.
L’autre, j’y mets un doigt.
Car des connards pareils,
Moi, j’en a plein les bras!

On te monte sur la tête,
Pour te descendre en bas.
Trop beau pour être honnête,
Mais qui peut croire à ça?

Reste avec ta personne.
Je m’en vais, de ce pas.
Il faut que le glas sonne,
Pour réveiller les rats.

Je vais dans la nature,
Pour promener mon pas.
Te faire entendre, c’est dur.
Fais bien comme tu voudras!

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Mille, cent et dix!


Quelques dizaines, quelques centaines,
Milliers de personnes, je peux concevoir.
Des millions ou plus, et je n’y arriverai plus.
Des milliards, bien trop grand, je m’égare.

Vous direz, peut-être que je suis maso.
Ou bien, plutôt, un peu trop compliqué.
Il est une question qui me travaille trop,
Mais, à laquelle, je ne réponds jamais :

« Combien l’homme a t’il tué d’hommes,
Depuis le moment où l’homme est né? »

Je refuse encore d’y répondre, à l’instant.
Le nombre de zéros peut me bousculer!
Nulle autre espèce n’est capable de cela.
Ce ne sont pas, là, affaires de cannibales.
Dîtes-le moi, si vous le savez, le pourquoi!

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Quand on parle…


Quand on parle de la Mer,
On sait en être nés.
On a quitté la Mer,
Pour une belle destinée.

Quand on parle de la Terre,
On veut, tous, y rester.
Il serait salutaire
De mieux la préserver.

Quand on parle de la Lune,
On veut, tous, y monter.
Allons chercher fortune,
C’est de l’autre côté.

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