C’est un délire de joie!


C’est un délire de joie,
A haute intensité,
A rester assis là,
Sous un soleil léger.

Et je baille comme un rat,
A me les réchauffer.
Je m’empiffre de joie,
Respire ce temps d’été.

C’est un délire de joie,
D’une grande banalité.
Se percher sur le toit
Et aller s’amuser!

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Demain, ce sera toi!


Demain, ce sera toi
Qui gouverne le bateau.
Essaie d’aller tout droit
Et, si possible, dans l’eau.

Demain, ce sera toi
Qui sera aux fourneaux.
Si c’est cuit et pas froid,
Ce sera déjà beau.

Demain, ce sera toi
Qui emmène le troupeau.
Sans en perdre dans les bois,
Sans bouffer les agneaux.

Demain, ce sera toi
Qui tiendra le tempo.
Essaie de pisser droit.
Mets le vent dans ton dos!

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Je ne crois plus très bien!


Je ne crois plus très bien,
Car je sais qu’il n’y a rien.


On est des mammifères.
Elle est ronde, la Terre.
Je ne sais plus que ça
Et on ne me croit pas.

Comme je ne sais pas trop,
Je préfère taire mes mots!

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Tu tournes la carte!


Ton cœur implose en toi
Et tes deux yeux s’écartent.
Puis, le noir que tu broies
T’écrabouille, telle une blatte.

De pâleur en douleur,
Tu te tournes la carte.
Tu veux tuer ton malheur,
Et te cognes, à la batte!

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Dans tes yeux de chagrin!


Dans ton grand pyjama,
On tient, facile, à trois.
Et tu trembles parfois,
Comme si tu avais froid.

Dans tes yeux de chagrin,
C’est un arrêt sur fin.
Tu te vois en pantin
Qui a raté son train.

Et tu te tiens, là-bas,
Tu regardes devant toi.
Et tu ne bouges pas,
Ni un œil, ni un doigt!

Tu n’es plus un gamin.
Pour toi, pas de demain
Car tu es orphelin
Et de tout et de rien.

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C’est le passé, ça, madame!



C’est le passé, ça, madame.
Il ne va pas repasser,
On ne rejoue pas sa gamme.

Votre temps s’est arrêté,
Vous ne pouvez pas rester.
Votre vie s’est achevée,
Il vous faut vous en aller.

C’est du passé, ça, madame.
Et vous avez bien changé,
Ne restez pas dans le drame!

Votre temps est dépassé
Et on vous a enterrée.
Il vous plairait de rester,
Vous accrocher au passé.

C’est le passé, ça, madame.
Il vous faut vite l’accepter
Et emporter votre flamme.

Vous êtes de l’autre côté,
On vous voit un peu trembler.
Arrêtez donc d’hésiter,
Il ne faut rien regretter.

C’est du passé, ça, madame.
Et vous vous évaporez,
En un frêle parfum de dame!


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Au grand bal des novices!


Si c’est feu d’artifices,
Ce n’est pas bacchanale.
Il n’y a que les novices
Qui vont rester au bal.

Un grand coup dans les prunes
Qui vous rend amoureux.
Et qui cherche fortune,
Dans le fond de vos yeux!

Si c’est feu d’artifesses,
Alors là, c’est pas mal.
On va rater la messe
Et grimper les étoiles!

Un sale coup pour des prunes,
Un peu calamiteux.
Si tu cherches fortune,
Ne refais pas comme eux.

Si c’est feu en surface,
Le dessous, on confesse.
Dis, tu me gardes une place.
Je veux suivre la messe.

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C’est un vent de folie!



C’est un vent de folie
Qui souffle sur la toile.
Où de grands ahuris
Disent déchirer le voile!

Tous ensemble, les génies
Se retouchent la toile.

Ils veulent faire fuir midi,
Nous montrer les étoiles.

C’est un temps, sans merci,
A vous glacer les poils
Et rester ahuri,
En pleurant, près du poêle.

C’est ensemble, depuis,
Qu’on a franchi le voile,
Peint minuit en midi,
Sous le rire des étoiles!

C’est un vent de connerie,
L’enfer de Saint Antoine.
A rester dans son lit,
Se faire devenir moine!

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Sous la lune d’opale!


Sous la lune d’opale,
C’est un conte merveilleux
Que nous chantent les étoiles,
Le petit vent frileux.

Sur la piste aux étoiles,
Où va cet amoureux
Qui sait franchir le voile
Et nous aimait pour deux?

Sur la route des étoiles,
Il avance, peu à peu.
Il nous montre le voile
Et nous aide, de son mieux.

Sous une lune d’opale,
Dedans un chant soyeux,
On s’adresse aux étoiles,
On se repose un peu!

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C’est mon océan, ma vague!


C’est mon océan, ma vague!
Ma sombre vérité.
Comme une brève escale,
Dans une immensité.

C’est mon océan, ma vague.
Ils m’étaient destinés.
Sur l’océan, je m’évade.
J’ai la vague à mes pieds!

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