La double vie d’Olange Robic!


Autre est Olange Robic,
Il est démon et ange.
L’âme d’Olange est critique.
L’âme de Robic, échange.

Ce n’est pas très pratique
D’être démon et ange.
C’est une affaire clinique,
Un truc qui nous dérange.

Mais, dans Olange Robic,
Le partage est étrange.
Pas de combat critique,
Entre démon et ange.

Et quand Olange s’abdique,
Là, Robic se dérange.
Et quand Robic se fange,
C’est Olange qui rapplique.

Entre eux deux, ils forniquent,
Se mêlent et s’en arrangent.
C’est une danse de moustiques,
Dans une version étrange!

Et, quand Olange Robic
Deviendra le mélange,
Il sera moins critique,
Il sera plus échange!

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Le visage de Tarace!

Le visage de Tarace
A des reflets variolés.
Avec le temps qui passe,
Il semble se tuméfier.

Dedans, c’est dégueulasse.
C’est un bordel compliqué.
Las, Tarace a l’audace
De retourner s’y cacher.

Le visage de Tarace
Me semble un peu fatigué.
Il joue devant la glace,
Mais n’ose pas se regarder!

Avec le temps qui passe,
Ça ne va pas s’arranger.
Son train le laisse sur place,
Il fait tout pour le rater.

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Né dans un cercueil!


Je ne suis pas encore sorti
Que c’est déjà: « Ferme ta gueule!
Qu’est-ce que tu as fait, abruti? »
Je suis né dans un cercueil.

Je ne suis pas encore entré,
J’attends là-devant, tout seul.
Encore heureux que c’est l’été,
Je tremble comme un épagneul.

Aujourd’hui, je suis allongé
Et on va me laisser seul.
Je ne suis pas encore sevré
Que c’est ma soirée de deuil!

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Il était mort!


Il était mort,
Très calfeutré.
Un coffre-fort
Matelassé!

Il était mort,
Tout empêtré.
Ça pue la mort,
Sur les côtés.

Il était mort,
Très réveillé.
Longtemps encore,
Sans plus bouger!

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Il pleut, c’est la nuit!


Il pleut, c’est la nuit.
Il fait beau, le jour.
La pluie rafraîchit,
Arrose les labours.

Le merle gentil
Chante les amours.
Sortent les semis.
Le grain, alentour!

Et après la nuit,
S’active le jour.
Et c’est pain béni,
La joie est au four!

Il pleut, c’est la nuit.
Il fait beau, le jour.
Le jour d’aujourd’hui
Arrive, à son tour.

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Modéré est parti!


Modéré part. Ventre mou,
Ce n’est pas dans sa nature.
Modéré part. Ventre à clous,
Il en a plein ses chaussures.

Si Modéré est parti,
Excessif, lui, est resté.
Même s’ils étaient bons amis,
Ils vont devoir se quitter.

Modéré part, vent debout
Et comme à contre-culture.
Modéré part, vent jaloux.
Il recherche une ouverture.

Excessif n’a pas envie
De vraiment se rebeller
Et comme les êtres à soucis,
A du mal à s’adapter!

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Des candeurs divines!

Je vais te leur foutre la peste, le choléra, un coup de pied au cul et la peur de l’étranger.
On s’en fout si c’est un peu mélangé. Faut absolument que tout le monde ait la trouille!

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Non, sans façon!


Ce Ra-ta-toum forcené,
Qui vient me troubler le nez,
Sort de ce marteau-piqueur
Qui ne craint pas la chaleur.

Pourquoi cet insecte à piles
Vient me causer imbécile?
Pas moyen de roupiller,
Car il faut bien se gratter.

Et si la sieste m’habite,
Sous forme d’envie subite,
A l’idée d’être emmerdé,
Je préfère m’abstentionner!

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C’est pas comme d’habitude!


C’est pas comme d’habitude,
Elle est d’humeur chagrine.
Et ses incertitudes
Lui colorent les narines.

Une fois n’est pas coutume,
Il faut qu’elle assassine
Une patate, deux agrumes,
Bousculant la cuisine.

Une vilaine inquiétude
A remplacé ses rides.
C’est pas comme d’habitude,
La chaise est toujours vide!

Las, des pensées posthumes
La malmènent, en cuisine.
Elle file sur le bitume,
Pour attendre sa ruine.

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