Moi, j’ai pitié de tout,
Même d’un poisson mou.
J’ai bien pitié de moi
Qui suis con, comme moi!
Moi, j’ai pitié de tout,
Même d’un poisson mou.
La frêle sauterelle
A droit à une vie belle!
De celui qui nuira,
Que s’il n’a pas le choix.
De celui, tombé là,
Car on bloque son pas.
Moi, j’ai pitié de tout,
Même d’un poisson mou.
Et cet enfant, de toi,
A droit à tous ses droits.
Mais, pas de celui-là
Qui entrave nos pas.
Mais, pas de celui-ci
Qui se croit tout permis.
Moi, j’ai pitié de tout,
Même d’un poisson mou.
J’ai bien pitié de moi
Qui suis con, comme moi!
Qu’est-ce qu’on pourrait raconter de ce temps qui bousille les feuilles, Qui fait, de la luminosité, le bout vite enfui, de la queue d’un écureuil Et nous envoie nous coucher, juste levés, dans une nuit de cercueil?
Qu’est-ce qu’on pourrait raconter, à part des histoires de cheminée?