D’un drapeau!


Ce drap que tu engueules,
Parce qu’il ne fait que bouger,
Est amoureux de ta gueule
Et craint l’odeur de tes pieds.

Comme il te fait la gueule,
Tu commences à cogiter.
Un drap peut décider, seul,
De ce qu’il choisit d’aimer.

Alors, jusqu’au au linceul,
Vous saurez vous enlacer.
Car c’est la vie, et elle seule,
Qui décide du jeu à jouer!


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Ombre ou lumière?



Triste cœur à tiroirs
N’est pas fleur à nectar.
Des amours en miroir
Sont volés au hasard.

Gentil cœur de buvard
Est une fleur de trottoir.
Des reflets du miroir
Sont semés au hasard.

Triste cœur de ringard
Est gardé dans le noir.
Les reflets du miroir
Sont rangés au placard.

Gentil cœur à bavoir
N’est pas fleur de bazar.
Des amours, le nectar
Est goûté, sans retard.

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Qui suis-je?


Une plume qui brille,
Des larmes de fille,
Des mains qui harpillent,
Une voix qui faucille,
Des yeux qui pétillent,
Des cheveux qui habillent,
Une âme qui oscille,
Une étoile qui scintille!
Qui suis-je?

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Le coeur d’une fourmi!


Si le cœur d’une fourmi devait se dilater pour y faire entrer de l’amour pour toutes ses copines, il finirait par occuper toute sa poitrine. La fourmi ne pourrait plus respirer, il n’y aurait plus de fourmis. Cela ne se passe pas comme ça, chez elles, heureusement.

Chez nous, non plus, d’ailleurs. Notre cœur ne grossit pas, il grandit. A chaque amour entrant, il prend un peu son temps et puis il se cristallise! On peut donc y aller franchement, il y aura toujours de la place, en dedans. Nous avons la joie de l’Autre et c’est extraordinaire!

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De la rose!



Une fragance sur ton chemin,
Un bord de lèvres féminin.
Couleur, lumière et ciel serein!
Elle parle d’hier, en dit demain.
La beauté, déjà en déclin,
Au bord du temps, au bord de rien.
Rien qui ne dure et tout est bien!

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Vert de gris!


Un joli cœur en cuivre
Présente une belle patine,
D’un beau vert-de-gris.

Des certitudes qui oxydent,
Des habitudes livides
Et la sainte horreur du vide!

Une belle nature morte,
Comme on dit, en quelque sorte!

La plénitude est une affaire à suivre!

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De mon âme-givre!


Un soleil automnal
Chauffait, à pas feutrés,
Les grandes ailes-pétales
D’une belle âme-givre.

Collée, par son dorsal,
A son fauteuil gelé,
L’âme offre à son facial
La chaleur qui fait vivre.

Survol, en bacchanale,
Des vieux feux de l’été.
Repli des ailes-pétales,
Tel une affaire à suivre!

Si vous suivez le dédale
Qu’elle a ainsi tracé,
Vous serez, au final,
Une nouvelle âme-givre.

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L’heure de l’Effraie!



Il fait très vite tard, dans les bois.
C’est un de leurs côtés enchantés.
On est vite à l’heure de l’effraie,

L’heure où tout se meurt et se tait.
L’heure d’abandonner l’évidence

Et de laisser la vie s’inventer!

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De mes pieds!


Être ancré dans la réalité,
Ça se fait des deux pieds.
Avoir les deux pieds sur terre!

On peut essayer à cloche-pieds,
Mais c’est bien plus risqué.
On pourrait tomber par terre!

Je reste dans la réalité,
Mais avec un seul pied.
L’autre a d’autres choses à faire!

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