C’est un petit enfant marmotte Qui chante la nuit, quand il s’ennuie. Alors, il se prend des calottes Et il se fait virer du nid. Il va dehors, pour faire sa crotte Et croque un peu dans un radis. Il tente encore de faire une note; Puis, il s’endort sur le tapis. Il tente encore de faire une note; Puis, il s’endort sur le tapis.
Il n’a plus rien pour ses quenottes Et, parfois, le hibou le suit. La nuit est une pluie de menottes; Tous les dangers sont réunis. Devant le cri de la hulotte, Il entend bien qu’il est petit. Alors, il va ranger ses bottes, Aussi son petit parapluie. Alors, il va ranger ses bottes, Aussi son petit parapluie.
Il n’a pas froid, même s’il sanglote Et la nuit est un paradis. Alors, il s’assoit sur une motte Et se remet à son cui-cui. Quand il entend: Salut, mon pote, Il sent bien que c’est le petit Qui vient de lâcher ses carottes, Pour venir s’asseoir près de lui! Qui vient de lâcher ses carottes, Pour venir s’asseoir avec lui!
Moi, j’aurais bien voulu que l’on me prénomme Jean-Jacques-Félix-François. A dix ans, j’aurais écrit des histoires fantastiques un peu gores que j’aurais signé Jièf, le morbide. Pour ça, il faut du temps. Jean-Jacques-Félix-François, c’est trop long à dire; ils ne t’appellent pas. T’as juste droit à: « Tes devoirs sont faits? Tu veux aller chercher le pain; oui, maman ». « Tu veux aller chercher le vin; oui, papa ».
Il t’a montré du doigt; tu étais derrière moi. Je me suis senti visé. Et il a rit de moi; j’ai enfoncé mes doigts dedans les trous de son nez. C’est bien la dernière fois et maintenant, tais-toi. Tu vas aller t’excuser!