Être en paix, c’est ne plus avoir de peurs et respecter ce qui compte. Une idée, comme ça!
La paix nous dévoile!
Des morfondelles!
Une morfondelle,
Ça prend tes mauvais soucis.
Ça file, à tire-d’aile
Et ça les jette, dans la nuit.
Cette morfondelle
Est plus petite qu’une souris.
Mais elle est trop belle,
A papillonner ainsi!
Fais-vite, demoiselle.
Sache que je te remercie.
Vole-vite, morfondelle
Et jette au loin mes soucis.
Oh, des morfondelles,
Vous en verrez, vous aussi.
Quand la lune est belle,
Elles papillonnent, dans la nuit!
C’est pas qu’on est con!
C’est pas qu’on est con,
On pense trop vite.
Sans modération,
En stéréotypes.
Quelle est la raison,
Un manque de critique?
C’est pas qu’on est con,
De la même fabrique?
Remettre en question
Le fond de nos slips?
Quelle complication.
Au feu, les principes!
C’est pas qu’on est con,
Nous dit le public.
Mais si, on est con,
Nous dit la critique.
Un con pour un con
Et la même réplique.
Ecouter un con
Et prendre panique!
Un diablotin m’a dit!
Dieu ne pouvait qu’ignorer
Semblable médiocrité.
Nous, on sait bien les flairer,
Les âmes qui ont l’air vicié.
Bravo à tous les damnés,
Vous avez bien mérité.
L’enfer va recommencer,
Vous nous avez bien aidés.
Nous, on en a plus qu’assez.
On s’en va, on veut rentrer.
Pour ce qui est du merdier,
Vous n’avez qu’à y rester!
Tombe la pleuviote!
Ça fait déjà longtemps
Que je suis installé,
Là, pour me regarder
Les larmes de la pleuviote.
Ces gouttes d’un instant,
Entrant dans ma mirée,
Vont vite se transformer
En de brillantes loupiotes!
Et cet effet mouillant,
S’il se met à pleuver!
Mais la terre, abreuvée,
Ne paraîtra plus creviote.
Il arrive un moment,
Où ça cesse de pleuver.
Vite, va recommencer
La vie de l’herbe petiote.