Tout un programme!


La charrue a gangrené

La plaine sauvage.
Et la vie s’est exportée,
Là-haut, à l’étage.

Ils ont empapaoutés,
Nourris au fromage,
Les rats, enfin muselés.
Loi est au carnage!

La rivière a débordé,
Sanctifiant l’outrage.
Et le monde en a assez,
Les temps changent d’âge!

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Ecoute-le, d’abord!


Celui-là, il est bavard,
Ce qu’il peut en raconter!
Il faudrait voir le nectar,
Dont il arrose ses pieds.

C’est une espèce de traînard,
Comme est un handicapé.
Celui-là, il est buvard.
Mais il sait aussi chanter.

Celui-là, il est bizarre,
A vouloir le statufier.
Ecoute-le! C’est bien plus tard
Que tu pourras l’autopsier.

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Plus de cent mille morts!


Plus de cent mille morts,
Ce n’est que quelques morts de plus.
Plus de cent mille morts.
Alors, n’en parlons plus. Motus!

Plus de cent mille morts,
C’est se prendre une balle dans l’anus.
Plus de cent mille morts,
C’est comme se faire un infarctus!

Plus de cent mille morts,
C’est encore un crime en versus.
Plus de cent mille morts,
Des humains, des êtres et bien plus!

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Que des tranches de coup d’œil!


Que des tranches de coup d’œil,
Sur un monde qui joue de la flûte.
Pas une ride au cercueil,
Avant que de faire la culbute!

Que des mémos pour œil,
Ce n’est pas que ça me rebute.
A ne voir que d’un oeil,
On se tue bien et on s’ampute.

Quoi de beau, pour cet œil,
Alors que l’on part en culbute?
La queue d’un écureuil,
Cette joie qui te persécute!

Que des tranches de coup d’œil,
Sur un monde qui joue de la flûte.
Je suis dur de la feuille
Et ma maison, c’est une hutte!

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Me laisser vivre!


Des fois, je ne sais plus faire,
Je ne sais plus me laisser vivre.
Alors, j’arrête vite de faire
Et je respire pour me faire vivre.

Et si je me lève pour faire,
Alors je refuse de me suivre.
J’use de mon temps sur terre,
A gentiment me laisser vivre!

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Une tête de Glon!


Une tête de Glon,
Dans les nuages.
Le cul de plomb
D’un enfant sage.

Moult passions,
Plus le fromage.
Peu de raison,
Dans les étages!

Famille, maison,
Patriotage.
Mentir, pognon,
Tous au carnage!

Une tête de Glon,
Dans les parages,
Ca fout le plomb
Au voisinage!

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Il semblerait que le poète!


Il semble que le poète
Soit un genre d’interprète
De ces grands jours-incendie.

Que ce soit des jours de fête
Ou du jour où l’on s’arrête,
En belle fin d’après-midi!

Il semble que le poète
Se fasse aussi interprète
De ces piètres jours de pluie.

Quand tout le bonheur s’arrête
Et, qu’alors tout se répète,
Jusqu’aux tréfonds de la nuit.

Il semble que le poète
Se fasse aussi interprète
De ces temps de joie, en lui.

Et quand son bonheur s’arrête,
Que chez toi, c’est jour de fête,
C’est ta joie qui le réjouit!

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Présentement!


Présentement,
J’ai, par moments,
Le sentiment
D’être, vraiment,
Au chaud de liens vagues.

Chaleur des gens,
Embrassements,
On vaut autant.
On est vraiment,
Océan avant vague!

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