J’ai regardé la lune!


J’ai regardé la lune, un moment.
Moi aussi, dans un nuage blanc!
C’est pas qu’elle me fait penser,
C’est qu’elle agite mes idées!

J’ai regardé la lune, en louchant.
Elle en devenait floue, vraiment!
C’est pas qu’elle me fait rêver,
C’est qu’elle me fait associer.

J’ai regardé la lune, en secret
Et la douce paix qui régnait.
J’ai vu la lune comme jamais
Et je sais ce qu’elle disait!

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J’ai beaucoup pitié!

Moi, j’ai pitié de tout,
Même d’un poisson mou.
J’ai bien pitié de moi
Qui suis con, comme moi!

Moi, j’ai pitié de tout,
Même d’un poisson mou.
La frêle sauterelle
A droit à une vie belle!

De celui qui nuira,
Que s’il n’a pas le choix.
De celui, tombé là,
Car on bloque son pas.

Moi, j’ai pitié de tout,
Même d’un poisson mou.
Et cet enfant, de toi,
A droit à tous ses droits.

Mais, pas de celui-là
Qui entrave nos pas.
Mais, pas de celui-ci
Qui se croit tout permis.


Moi, j’ai pitié de tout,
Même d’un poisson mou.
J’ai bien pitié de moi
Qui suis con, comme moi!


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De la neige en ville!


Il faut, au moins, attendre Nounours,
Pour voir tomber de la neige, en ville.
Pour la voir s’y étaler, en couche fine,
Sous la lumière de deux lampadaires
Et la voir s’en-floconner dans les airs.


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C’est leur heure!


Que dire de ces appels,
Aux accents trop chinois,
Prénommés Isabelle,
Emmanuelle ou Clara?

Et bien sûr, on t’appelle
Juste à l’heure du repas.
Ce sont des décibels,
Vendant n’importe quoi.

Pouvoir rester poli,
Quand on te harcèle,
Ce n’est pas garanti.
Plutôt couper l’appel!

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Rien qu’on me donne!


Rien qu’on me donne
Que je n’ai, déjà.
Rien ni personne
Ne peut changer ça.

Tu viens, tu me donnes.
Tu m’adresses ta voix.
Tu crois en ma personne,
On se connaît déjà.

Tu me donnes ta personne,
En venant chez moi.
Tu viens, tu me donnes.
Mais, je t’ai déjà.

Rien qu’on me donne
Que je n’ai, déjà.
Rien ni personne
Ne peut changer ça.

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J’ai monté mon chaland!


J’ai monté mon chaland,
Le long d’une pente dure.
Il crie, s’écroule souvent
Et il ne tient pas l’allure.

Je te laisse là, manant
Pour y respirer l’air pur.
Et voilà quelques francs,
Tu peux rêver de biture.

J’ai monté mon chaland,
Le long d’une pente dure.
Il dort comme un enfant,
Dans les bras de la nature!

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