Lâche-moi, un peu!

Tu commences à me les brouter, grosse tanche.
Va voir ce gars qui s’avalanche!
Il ressort la même histoire, tous les dimanches.
Ça tombe bien car on est dimanche!

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Un homme à la mer!


Tu ne fais pas dans la dentelle,
Quand tu te saoules, à l’apéro.
Fais bien attention aux séquelles,
Ne vas pas tomber du bateau!

Je ne fais pas dans la dentelle,
Car ce n’est pas, là, mon créneau.
Je joue plutôt, de ma crécelle,
Un air pour te sauver la peau!

Si je te tire par les bretelles,
C’est que tu rames le caniveau.
A toi, de trouver la vie belle.
A moi, de te donner les mots!

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Une vie de rêve!


Moi, j’ai bien marché, aujourd’hui,
En cadence et en marquant le pas.
Moi, j’ai bien mâché, aujourd’hui.
Que des ersatz et du papier gras!

Moi, j’ai bien mordu, aujourd’hui,
Le facteur, aussi deux vilains chats.
Moi, j’ai bien tordu, aujourd’hui,
Mon échine et l’esprit de mon gars.

Moi, j’ai bien visé, aujourd’hui,
Dans mon pied, celui du côté droit.
Moi, j’ai bien tiré, aujourd’hui,
Et j’ai le droit de remettre ça.

Moi, j’aime critiquer, aujourd’hui,
Tout ce qui se passe autour de moi.
Moi, j’aime bien imiter, aujourd’hui.
Alors, je ne sais pas qui est moi!

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Les Pique-boeufs mousquetaires!


Les cigognes ne colportent plus,
Elles en ont vraiment plein le cul.
Toujours se coltiner bébé,
Pour, au final, se faire flinguer!

Les rennes ne descendent pas si bas,
Ils trouvent que c’est mauvais climat.
Ils en ont marre de cavaler,
Au-dessus des toits, quelle idée?

On voit des pique-bœufs ordinaires
Qui accourent pour sauver l’affaire.
Ils devront se faire infirmiers,
S’ils veulent vraiment participer!

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Et coule l’homoglobine!


Les dernières gouttes d’homoglobine
S’étirent et tombent dans la bassine.
Ce n’est pas un porc que l’on tue,
Même s’il en a les cris pointus.

Les dernières gouttes d’homoglobine
Se sont figées, dans la bassine.
Ce n’est pas un porc que l’on mange,
Et cette viande a un goût étrange!

Tout ce sang, cette homoglobine,
Appartenait à la voisine.
On remerciera le voisin,
En lui apportant du boudin.

Tout ce sang, cette homoglobine,
Ne résulte pas d’une famine.
Elle allait mourir, c’est certain.
Autant que ça serve à quelqu’un!

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La perpétuelle surprise du père!

Séquence émotions!


Le regard d’un père, plus jeune que mon gosse à moi.
Son enfant, dans les bras. Comme il n’est pas si lourd,
Il ne gigote pas! Le bercer, le porter, le tenir contre soi.

« Toi, tu es mon enfant et je ne veux rien changer de toi.
Tu as des droits sur moi, j’apprends à répondre présent.
J’apprends à bien te supporter, à être un père aimant! »

Père qui n’était rien avant et le comprend, à haute voix.
Il re-signe et re-signe son contrat, si toujours étonnant!
C’est, pour toujours, Noël quand tu regardes ton enfant!

Je me suis, peut-être, trompé, mais je ne le crois pas.
Il est des regards qui aiment, dont on reconnaît la voix.

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Les gens se meurent!



Les gens se meurent,
Petites croquettes de cimetière.
Ils ont à cœur
D’en voler une petite dernière.

Des gens se meurent,
Pas trop adeptes du cimetière.
Et il en meure,
A fermer après la dernière!

Les gens se meurent,
Petites âmettes de cimetière.
Et dans nos cœurs,
Ils posent un morceau de lumière!

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