Comme un lézard au soleil!


Appuyé, le dos au mur,
Je lézarde au chaud des vagues.
Vibrations de la nature,
Grands émissaires du printemps.

Quittant mon esprit peu sûr,
Et décrochées par les vagues,
Mes pensées se collent au mur.
J’ai un répit dans le temps!

Relaxé, le dos au mur,
Je me tais ou je divague.
Car j’ai respiré l’air pur,
Dans un cocon cristallin!

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C’est jour de fête!


Mais qui vient, dans la rue?
Je connais cette silhouette.
Tu es réapparu.
Je crois, c’est jour de fête!

Tu traînais dans la rue,
Remontant tes chaussettes.
Une flamme absolue
Brillait dans tes mirettes!

Puis, tu as disparu,
Pour trois années honnêtes,
Vers des terres inconnues,
Sur une autre planète.

Et, tu m’es revenu.
Je n’en crois pas ma tête!
Je te dit bienvenue,
Pose un peu tes baskets.

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A l’heure du Perce-neige!


Si je te conte une histoire où je serais roi,
Voudrais-tu y entrer, me rejoindre chez moi?


Je t’offre oiseaux-concert et parfum de lumière.
La nature nous enchante de printane manière.

Tu n’as pas de dehors, tu confines sous ton toit.
Clos tes yeux et entends l’odeur de cette joie!

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Chante, beau merle!



J’ai trop froid, sur le seuil.
Est-ce que je peux entrer?
On m’a dit, mais d’un œil,
Que la guerre est terminée.

Dans ma tenue de deuil,
Je sais que je fais pitié.
J’ai gratté, sous les feuilles.
Mais, je n’y ai rien trouvé.

Merci, pour votre accueil.
Est-ce que je peux chanter?
Et demain, sous les feuilles,
Je vais retourner gratter!

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C’est là, dans tout un chacun!


Il se trouve, en chacun de nous,
Une dimension qui nous dépasse.
Quelque chose de grand, de chelou,
Qui ne tient pas dans la carcasse.

Et si nous nous centrons en nous,
Sans avoir peur qu’elle ne s’efface,
Elle change notre regard sur tout,
En jouant son rôle d’interface.

Maintenant, on résonne de tout.
On se retrouve à la bonne place.
Ne pensons pas, ça gâche tout.
Et n’y foutons pas nos godasses!

Il se trouve, en chacun de nous,
Une relation qui nous enlace.
Évitons bien d’en être jaloux
Et de l’enfermer dans la glace!

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Dis, t’as peur, toi?

Ça me fout les clapotes,
J’ai de l’eau dans le dos.
J’ai des larmes d’échalote,
Les yeux en phare d’auto.

Ça me fout les chocottes,
J’en ai froid dans le dos.

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Triste et sombre crétin!

Non, il n’est pas quantité négligeable.

Il n’est pas une sardine,
Tu n’es pas un requin.

Et quand tu l’assassines,
Tu le fais orphelin.

Non, il n’est pas quantité négligeable.

Il s’échine vers la cime,
Comme le ferait chacun.
Tu le jettes dans l’abîme,
Triste et sombre crétin.

Non, il n’est pas quantité négligeable.

Comme il croyait en toi,
Quand il était gamin!
Comme il aimait ta voix,
Triste et sombre crétin.

Non, il n’est pas quantité négligeable.

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Ah, ces mômes!

Les mômes, c’est quand ils font les mômes qu’ils nous réjouissent.
Quoi qu’il se passe, ils jouent, toujours et partout, comme des chats.
Oh, il ne pourra pas t’aider dans ton travail, comme il l’a tant promis.
Une bulle est passée, flottant dans l’air. Il court après, il est déjà parti!
S’il vient, ce sera sa tête entre le marteau et le clou. C’est toi qui vois!

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