Les enfants, pour nous vieillir?
On ne peut pas trouver pire.
Mais, il n’y a pas plus droit,
Comme chemin, que celui-là!
Tu veux quoi, dans la vie?
Qu’est-ce que j’attends de la vie?
C’est une question, à laquelle,
On ne répond que de nuit!
Où vos nuits vous mènent-elles?
N.
Hostages!
Séparés en vrai, cette fois.
Chacun chez soi et aux abois!
Que pensez-vous que ça implante,
En deux gamins, dans la tourmente?
Vous vous êtes rabibochés,
Une fois les deux gamins partis.
Une fois les deux gamins gardés,
Vous vous êtes enfin compris!
Tout singer, tout recommencer,
A cela vous êtes aguerris.
Cela ne peut pas profiter
A deux enfants meurtris!
Les gamins écartés,
Reprend le jeu des maudits.
La comédie peut commencer,
Les gamins rétablis!
C’était comme ça!
Les gamins, pour vieillir,
N’ont besoin de personne.
Les gamins, pour grandir,
Ont besoin d’une bonne pomme!
Enfants de l’avenir,
Ils n’écoutent personne.
Parents, dans l’avenir,
Ils relaieront la pomme!
Laissez-moi dans le noir!
Un pétarou, sans réducteur.
Une giclée du diffuse-peurs.
Un réveil, énième prédateur!
Passant le mot, ils ont le vice!
Laissez-moi bien rejoindre le noir,
Les paupières bien fermées aux supplices.
La vie m’en revienne, teintée d’espoirs!
Ta série, saison 2!
Ce ne sont plus les décors auxquels la série nous a bien habitués.
Les personnages sont les mêmes, bien que bizarrement attifés.
Pas du tout : ça déchire! C’est même franchement chiant.
Un grand hangar désaffecté. Seul un chat, pour tout être vivant!
Ils sont vêtus de cuir, couleur karaté. Quelle est l’idée?
Le scénario est borgne, pas de trace du fil conducteur.
Tout mouvement est l’occasion de piailler, en poules inquiètes.
Les ongles fragiles et totalement désarmés. Elle, elle téléphone.
Lui doit aller chercher la gamine à sa leçon de cuisine.
La scène des combats, je la vois déjà!
En fait, c’est aussi impressionnant qu’un pet. Le décor les défait. Retour au QG, pour préparer la saison d’après!
Ne les écoutez plus!
Le petit démon
Va tant au charbon.
Il prend son bâton,
pour piquer les cons!
Et cet ange plat
Qu’on a devant soi,
Trébuche à chaque pas
Car trop maladroit!
On n’est pas aidé.
Vaut mieux s’en méfier.
L’un va nous tacler,
L’autre nous fourcher!
L’ange laid!
J’ai longtemps gratté la banquise, pour un sort qui te protège du froid.
Maintenant, on m’envoie, pour faire une expertise, au fond de l’Etna.
Pourquoi, à chaque bêtise qu’ils font là, c’est moi qu’on envoie?
Participer!
S’absorber, n’être plus qu’un point de ce décor.
Ne rien gêner, ni avec sa tête, ni avec son corps.
S’exprimer, se raconter, nous dire. Vouloir un égrégore!
Se démener un peu. Se dupliquer, à chaque mise à mort!
Vilipendé!
Quand les chiens-bavards aboient vers toi, c’est que ta voix les offense.
Quand les chiens-vachards te mordent, c’est toujours sans nuance!