C’est quoi cet air qui passe sous ma porte? Quel est ce vent qui remplit ma cour Avec des antiennes, des feuilles mortes? Le chant-sirène des vieilles amours!
Présent-poème, la vie nous exhorte. Pourquoi faire rimer avec toujours? Mes vieux « je t’aime », la nuit les emporte, Laissant place à de nouvelles amours!
Comment faire confiance à qui ne te croit pas sincère? « Si tu dis ça, c’est que… » A qui voit un intéressement dans un geste généreux? « Si ça te fait du bien de… »
C’est bien d’avoir un clavier docile, sous la main. C’est bien d’avoir des touches faciles à tutoyer. Je serai un peu moins soûl et moins libre demain. C’est bien d’avoir des mots fragiles à partager!
Vous dormez, je veille sur votre sommeil. Vous rêvez beau, cela se sait, un doux miel. Mon message, à moi, n’a rien d’artificiel. Je vous en prie, en rêve, volez jusqu’au ciel!
Je me remémore ces moments, qu’enfant, je passais seul, Couché dans l’herbe des champs ou dans les sous- bois.
Aux premiers jours de printemps, je courrais m’y essayer. L’ombre des nuages, ce vent très frais contré par le soleil. La fraîcheur de la terre, les odeurs, la renaissance! Et le vent dans les herbes et les insectes. Quelques oiseaux, le vent dans les arbres. Une gangue. Je suis loin!