
Moi, j’écoute simplement ce que montrent les gens.
Je compare ça avec ce qu’ils ont formulé verbalement.
Ce n’est qu’après que je me fais une idée du problème,
Et de sa gravité, comme de leur façon de l’appréhender!
Un sourire, un poème!
Mais, dis-moi, ma soeurette,
Qu’avais-tu dans la tête,
Quand tu t’es entichée
De ce bien trop grand niais?
Son sourire de pète-sec
T’a bien cloué le bec.
Tu t’es amourachée.
Lui aussi, on dirait!
Si tu contes fleurette
A ce genre de p’tits mecs,
Vérifie, aussi sec,
Qu’il en a dans la tête.
Avant de te soucier
De la taille de ses pieds!
Un couple qui s’engueule,
Pour se rabibocher,
Veut l’avis étranger
D’un être moins bégueule.
Je ne ferme pas ma gueule,
Vous l’avez demandé.
Je ne ferme pas ma gueule,
Vous m’avez trop gonflé!
Votre amour, il dégueule.
Je crois, c’est le respect
Dont vous faîtes le linceul.
Et, c’est la vérité!
Pas le respect pour l’autre,
Le respect de soi-même.
On est tous bon-apôtre,
Quand on a des problèmes!
J’ai parlé souvent de Suivre Le Vent.
Je m’explique mal? Soyez un peu patients.
Cela dépasse la raison!
Cela vient de moi, l’enfant.
Une sensation, un frisson,
Une chanson et un cri blanc!
On se tient au chaud dedans,
Bien au chaud, là, dans son sang.
On ne bouge pas, on attend.
L’appel viendra par le vent.
On se laisse guider.
On n’veut pas se presser,
Ni, encore, hésiter.
On le suit volontiers!
On comprend intimement
Que la voix, dans le vent,
Nous dit, exactement,
Quelle voie suivre, à l’instant!
Quand je pense à hier,
A mes outrances passées,
Je ne suis pas peu fier
D’avoir tant évolué!
Je regarde mon passé,
Comme si c’était hier.
De tous mes choix ratés,
J’ai fait un cimetière!
Maintenant, je suis grand.
Je n’ai pas rétréci.
Et je m’étonne vraiment,
A voir comme j’ai grandi!
C’est plutôt amusant,
D’avancer dans la vie.
Avant, c’était barbant.
Je n’étais que soucis!
Pour aller de l’avant,
Pour me rendre à Demain,
Je décide en-dedans,
Et puis, je prend le train!
J’ai pris le bon chemin.
J’ai bien suivi le vent.
Viens, je te donne la main.
Tu peux en faire autant!
Oui, le Tri-Pâté,
C’est la nouveauté.
Oui, le Tri-Pâté,
C’est la panacée!
Quand tu es affamé,
Tu peux te sustenter,
En dévorant le Tri-Pâté.
Oui, le Tri-Pâté,
C’est la nouveauté.
Oui, le Tri-Pâté,
C’est la panacée!
Quand tu es énervé,
Tu peux te reposer,
En tripotant le Tri-Pâté.
Oui, le Tri-Pâté,
C’est la nouveauté.
Oui, le Tri-Pâté,
C’est la panacée!
Quand tu es asphyxié,
Tu peux mieux respirer,
En reniflant le Tri-Pâté.
Non, le Tri-Pâté
Ne va rien changer.
Non, le Tri-Pâté,
C’est une saleté!
Je le donne à ma mère
Qui sait l’utiliser.
Elle me dit qu’elle s’en sert
Pour graisser ses souliers!
Non, le Tri-Pâté
Ne va rien changer.
Non, le Tri-Pâté,
C’est une saleté!
C’est bien trop éphémère,
C’est pour nous arnaquer.
Une affaire consommière,
Ces « Vu à la Télé »!
On ne peut pas dire que je m’aime.
J’ai du mal à exister.
Est-ce que je suis un phénomène
Ou bien quelqu’un d’à-peu-près?
Ma vie, ce n’est pas la bohème.
C’est bien assez compliqué,
De devoir me gérer, moi-même,
Et d’éviter de sombrer!
Moi, je patauge dans ce système.
Je ne sais pas y nager.
Je me noie dans l’eau de baptême.
Je voudrais garer mes pieds!
On ne cherche pas tous à être heureux. Excusez-moi du peu. Il y en a qui cherchent à toujours plus s’enfermer. Tout juste, sont-ils capables de se décalquer. Trop de limites tuent trop de désirs secrets.
Comment sont ces gens-là? Quel rapport ont-ils de soi à soi?
Leurs miroirs se sont tus.
L’horloge se sent vaincue!