Quand on se bat pour un proche, on met tout, tout de suite, et on s’accroche!
Nathanaël!
La Toussaint!
Minimal, l’orignal!
Sais-tu ce qu’est un orignal?
Un orignal, c’est un grand élan.
Sais-tu ce qu’est un élan?
Un élan, c’est un grand cerf.
L’orignal a des cornes en forme de pelle et de râteau!
Elle lui servent à gratter la neige qui lui tombe sur le dos.
L’orignal n’a rien de minimal, d’ailleurs.
Ce n’est pas moi qui lui ai donné ce nom!
Zigzag!
Zoum, zoum et re-zoum!
J’avance par petites touches de cinq à six pas. Ou, plutôt, je me laisse tomber en avant et trotte pour me rattraper. Je ne peux rien y faire. Je suis dans les Watt. Je marche de travers. La terre m’est étrangère. Je suis en train de décoller.
Est-ce que je suis hors de terre? Ou, est-ce que je suis bourré? Je n’ai rien bu.
Alors, c’est que j’ai un accès!
Angelot, Angelet puis Ange!
Un texte sans Grimm, sans frime, mais avec ma fidélité.
Parler de toi, ça me démange, tant il y a à raconter.
D’où venait cette rage étrange qui s’emparait de moi, quand je te sentais menacé. Lâches Pierre, sale bête! Sinon, tu vas le regretter.
Tu as quitté la peur, cette angoisse avec son alfange, qui voulait lentement, tout vivant, t’avaler. Cette bête cruelle qui, à tes dix huit ans, s’est faite adversaire déclarée! Je l’affronterais, avec joie, si je devais la croiser. J’essaierai de la tuer, même si je devais y rester!
Ceux qui t’aiment toujours,
Quand ils parlent de toi,
Te racontent tout amour,
Gentillesse et humour!
Ils voient en toi un ange.
Et moi, mon enfant-roi,
Je ne suis que louanges
Quand je parle de toi!
Quittant cette fange d’ ici-bas,
Tu as dit, en un rêve étrange,
A un de tes amis à toi,
Que, là où tu es, tu es bien.
Même si c’est vraiment un peu loin!
Moi, je le veux pour toi, mon ange!
Je ne crois pas à l’au-delà.
Même si parfois, en moi, ça change.
Je te vois, tout près de ta mère,
Là où tu voulais être, Pierre!
Fragile, sensible et docile,
Mais un vrai homme, pour le moins!
Ta vie ne fut pas facile,
A ton image et c’est bien!
J’espère que tu es rentré chez toi.
Mon doux Pierre, mon tout petit à moi!
Discréditer, arme sublime!
On joue?
Benbassa!
Joli nom que voilà!
Esther,
Que ces quelques mots te soient Parapluie!
Qu’ils te protègent des injures dont on t’agonit.
Tu es digne. Tu n’abandonneras pas ton combat pour tes frères et tes soeurs. Les opprimés, ton trésor sacré! Toi, tu sais!
Petite dame, grand-coeur,
A l’intelligence vive!
N’écoute pas les horreurs
Que, contre toi, ils activent.
Ces chacals de malheur!
Engeance qui t’invective!
S’ils s’en prennent à toi,
C’est bien que tu les déranges.
Moi, en tout bien, tout honneur,
Je crois que tu es un ange!
Grand-coeur, on m’a déjà appelé comme ça. A cela, je savais que j’étais dans le vrai et que rien ne m’arrêterait!
J’aimerais que mes mots arrivent jusqu’à toi!
Un Gilet Jaune habille un Homme Debout!
J’enrage!
Que ne dit-on pas de vous?
Il est facile de gloser. Il est facile de se moquer. Vous ne saurez respecter que quand vous serez acculés.
Non, Messieurs, les Gilets ne sont pas canards sans col!
Mais qu’est-ce que ça peut bien faire, l’avis d’un faux-col?
Ce vil moqueux est un poète à la mords-moi le noeud!