Les chemins de traverse!

Que vous dire que vous ne savez déjà?

Faut ramer pour avancer.
Faut lutter pour exister.
Faut changer pour évoluer!

Prendre des gants pour ne pas ulcérer.
Prendre le vent pour pouvoir s’envoler.
Prendre la voie-traverse pour s’échapper!

Vouloir goûter chaque instant. S’écouter est une priorité!

Faut s’extraire de nos habitudes.
Faut lâcher toutes nos certitudes.
Faut changer toute notre attitude!

Ne plus demeurer et filer vers d’autres latitudes!

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Malotru 2 !

Mais, de quoi tu te mêles? Tu joues à quoi? Occupe-toi de tes affaires!
A force de fourrer ton pif dans le linge sale des autres, tu risques de te retrouver le nez plein de merde.
Excuses-moi, tu as une petite tache là!

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La Chanson des Tréfonds!

Je crie vainement.
Je prozaque souvent.
Je mens tout le temps!

C’est le néant qui m’habite.
Au resto, je prends les frites.
Au ciné, je m’endors vite!

Je tombe toujours du bateau.
Je porte-à-faux beaucoup trop.
J’n’ai pas de reflet dans l’eau!

J’avale tout, je m’abîme.
Je verre-vide en intime.
Et puis je m’approxime!

Je ne ris que quand je bois.
Duplicata avec toi,
Je ne sais pas qui est moi!

Lexomil à l’instant!
N’en ai pas pour longtemps.
Je suis mort en dedans!

Au tréfonds de moi-même,
J’ai caché mon poème.
Tu le sais, toi qui m’aimes!

Je crie vainement.
Je prozaque souvent.
Je mens tout le temps!

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Il était une fois… (suite)

Je me suis encore perdu dans les bois. A un croisement, je suis tombé sur Morte-couille, le lutin d’autrefois. Lui ai demandé ma route, puisqu’il est du coin. Il n’avait pas changé d’un pouce, comme il se doit. Il portait, dans son petit sac à dos, un marteau, une andouille et une noix. Il doit porter l’andouille à son roi. La noix est son viatique pour au moins trois journées. Sans le marteau, petit comme il est, il ne pourrait pas manger! Il me parle des amis qu’il a rencontrés, Chapeau-Laideron et Rocon des bois. Ah non, pas encore ces deux-là!

Il me saoule avec ses logorrhées. J’apprends que Chapeau-Laideron s’est épanouie, femelle, auprès de Rocon des bois qui n’a plus rien d’un rebelle. Elle en oublie le loup, tant le dard de son Rocon chéri fait merveilles! Rocon joue l’ amoureux saoul et transi. La belle fournit l’angeline, nectar suprême. En prime, elle fait la vaisselle!

Morte-couille est las de l’entendre couiner, comme de marcher dans le dégueulis d’une cuite de la veille. Porter l’andouille au roi lui permet de s’ensauver. Il sort de la clairière, fait trois pas et le voilà à nouveau paumé!

C’est à ce moment-là que nous nous sommes rencontrés. Incapable de m’indiquer mon chemin, il me demande le sien!

Je le laisse là et m’en vais. Je ne cherche plus mon chemin. Je veux juste être loin!

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Incohérence!

On ne lave plus, à la main, les assiettes. On s’en est déshabitué. Alors, vider le lave-vaisselle nous paraît une corvée!

On ne s’éreinte plus à laver, à la main, le linge. C’est fête. Mais étendre la lessive sur un tancarville nous semble un casse-tête!

Nouveau, on trie nos poubelles. Sûrement une bonne idée! Mais quand on les voit reversées dans le même camion-benne, on est écoeuré!

Il paraît que c’est pour donner de l’emploi à ceux qui retrieront avec leurs doigts!

On est tous subventionnés!

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Icare un jour, Icare toujours!

L’oiseau bat des ailes. C’est pure ritournelle!

Du ciel, il nous appelle. Mais, d’en bas, on ne l’entend pas.

Si je te fuis, c’est pour échapper à ton étreinte.
Si je le suis, j’atteindrai bientôt l’Olympe!

L’oiseau, dans le ciel, est au bon endroit.
D’un coup d’aile, il accède au plus haut.
D’un coup d’aile, il nous rejoint en bas.

Il observe, sentinelle, notre monde plat.

C’est peut-être pour ça, que certains oiseaux ne redescendent pas!

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A quoi tu carbures?

Tu avances, penché en avant. Tu as des dents à bouffer le temps!

On te file une claque. Même pas, tu le remarques!
On te fait un tacle. Tu continues à quatre pattes!
On te fauche les pieds. Tu te mets à ramper!

Tu ne cherches pas à gagner, mais à ne rien céder.
C’est déconcertant de te voir aller de l’avant!

Ta façon d’exister, c’est de toujours avancer!

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Vieillir!

Par quel étrange procédé, as-tu rapetissé?

Tu t’es mis à boiter. Tu t’es rabougri!
Serait-ce parce que tu vieillis?

Il te faudra attendre la folie pour être libéré!

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