Moi, ça me parle!

Il y a des soirs où je voudrais me débrancher, m’éteindre.
Il y a des soirs où je voudrais me rebrancher, m’astreindre.

Absence au lieu de Présence,
Intermittence, à tout séquencer!

Absence en terme de Présence.
Un vide comme nécessité?
De ce côté, moi, je penche!

Il y a des soirs où je voudrais m’aimer, m’étreindre.
Il y a des soirs où je voudrais m’absoudre, me feindre.

Pensées ne sont que simagrées.
Cohérence mieux qu’Honnêteté.
Silence devient Cohérence.
Absence devient Présence.
L’improbable est né!

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Un phénix en temps pluviotin!

A quoi ça peut bien ressembler un phénix, si un dieu se met à lui pisser sur la tête?

A la même chose que moi quand je traverse la rue, sec au départ et trempé à l’arrivée.
A un vilain petit moineau mouillé!

Il caille un peu, je vais faire du feu.

Les braises, que j’attise, finiront bien par réchauffer notre petit phénix humilié!

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Ah, ce temps de merde!

Oui, ce temps de merde dont on hérite souvent en fin d’automne. Celui-là! Quand il n’y a que nuages, ou une ondée pour changer et re-nuages.

Comme dans une cocotte-minute, avec un peu d’eau au fond pour bien se mouiller les pompes! Le couvercle qui se visse dés le petit matin , histoire de bien rendre nos journées moroses, humides et frigotes!

Un nouveau modèle de cocotte: à cuisson froide!
Si, ça existe. C’est même à notre usage réservé, rien que pour nous.

On rentre dedans. Les pieds dans l’eau et démarre la cuisson. Pas de chaleur, mais déjà disparaissent les vitamines. Puis disparaît notre croquant. Et avec lui, tout appétit. On devient mous, ternes et tristes dans le noir!

Juste pour dire que j’aime pas ce temps!

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Anti-Destinée ou Conte bancal!

Je voudrais vous parler d’une araignée.
Une araignée unique, fantastique!

Elle n’est pas réelle, alors ça va être compliqué.

Puissante, elle a arrêté toute l’humanité. Vous imaginez la taille de l’objet. Pourtant on ne la voit jamais!

Les fils de sa toile sont rêches et gluants, inconfortables.
Ils arrêtent les corps.
Les fils de sa toile, infimes, bloquent la démarche intime.
Ils séquestrent l’esprit.

La voie juste, chemin qui a du coeur,
C’est le sentier qu’elle veut occuper.
Que veut elle?

Elle commence à connaître la faim!
De la voie juste, trop se sont écartés.
Elle va se déchaîner.

Je me demande pourquoi elle veut nous dévorer entiers.
Corps et âme, ne rien laisser!
L’enfer serait de s’égarer, perdre l’avenir.
Mais alors, elle est quoi?
Démon et Froid!
Certains la nomment Anti-Destinée!

Je me demande comment cette histoire va finir.

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Fermés à l’évidence!

Vert- lavage et pâturage sont les deux mamelles d’une France sage!

Pour vous, la Nature se traduit par : Ressources en Bourse!

Vous prétendez la gérer en exploitation, par consommation.
La Nature est adaptation, experte en optimisation!
Elle n’a nul besoin de vous. Adéquation,
Gestion et Administration sont ses fonctions.

Si elle vous mettait en bourse, combien coteriez-vous?

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Le mot politique!

Le mot politique est seul capable de dire : Tuez vos mères!

Prendre les mots, les réadapter, c’est les retourner, les réaffecter. Les vider de leur sens! Les lâcher telles chrysalides mortes. Donner ces squelettes comme grain à moudre.

Le mot politique : mot à intention,
Terme perverti pour une ambition!

Prendre à l’adversaire son vocabulaire.
Pour le faire taire, lui remettre ses fers!

Mots salis, mots avilis :
Celui qui fut détruit, c’est : l’Evidence.
Celui qui fut transformé, c’est le Respect.
celui qui fut imposé, c’est : le Secret.
Celui qui fut trahi, c’est : la Solidarité!
Celui qui est visé, c’est : Après?

Qui pratique la guerre des mots, veut gagner. Alors, il joue, insensé!

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Grimpons à l’échelle!

Construisons une échelle qui classerait tout ce que l’on peut être comme être humain. Le pire à zéro, le meilleur à plus l’infini.
Moi, je me vois plutôt bas de gamme. « A un peu de pensée personnelle. Rebelle à ce qu’il ne comprend pas. Du travail! »

Je ne suis pas un Mandela, loin s’en faut. J’en ai encore moins le calme. J’ai pourtant le sentiment de le comprendre.
Je ne suis pas un tyran ou autre inverse. Là, je ne comprends pas. Nada!

Il y a encore bien des choses à apprendre. Et bien plus encore à désapprendre. S’améliorer, il y a lieu. Posthume?

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Ecarte toi, si tu es un Autre!

Chez l’Homme, deux catégories ont toujours évité de se côtoyer. Les Humains et les Autres!

Si tu peux vivre, sans penser comme égaux ceux qui ne sont pas de ta Caste. Que tu les moque, sans vergogne, en Entre-Soi!
Tu n’es pas humain. Tu n’es pas un Humain. Tu es un Autre!

Certains Autres sont des Sang-purs. Nés Autres, ils sont parasites-prédateurs.

Je ne prête pas l’oreille à un Autre. Est-ce qu’il me la rendrait?


Si tu es un Autre, va-t’en, s’il te plaît!

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