
Ces petits pas de mouche! L’esprit veut, mais le corps ne peut.
Un sourire, un poème!
J’ouvre et je trouve devant ma porte.
Entre! Installe-toi à ma table.
Je fais un café et te l’apporte.
Tiens! Es-tu bien confortable?
Dis-moi, quel est le vent qui t’amène?
Qu’est-ce qui te fait mal aux dents?
On n’va pas y passer la semaine.
Je n’ai pas vraiment le temps!
Ces cauchemars qui t’arrivent en cohorte!
Tu ne crois plus à tes fables!
On dirait que ton âme est morte!
Tu n’as rien de formidable!
Observe ces rets qui t’enchaînent.
Si tu veux de l’apaisement.
A vouloir rester dans la même veine,
Tu sais ce qui t’attend!
Plus habile à lire tes peines,
Tu trouveras du soulagement.
Je t’ai prêté une oreille amène.
Souris-moi avec tes dents!
Quel bonheur d’être Mammifère!
Sainte Amygdale!
Merci, sainte frousse. Tu m’as toujours aidé.
Sainte Prolactine!
Tu nous permets de perdurer.
Sainte Dopamine!
Tu me permets de discerner.
Sainte Sérotonine!
Tu m’empêches d’angoisser.
Et tant d’autres!
Où-êtes vous, mes drogues préférées?
J’ai besoin d’endorphine. Quand vais-je être livré?
Est-ce que tu connais tes fables de multipli-faction?
Pas encore, c’est pour quand je serai plus grand.
Je ne t’ai parlé de tables, mais de fables de mutiplie-l’action.
Elles ne s’apprennent pas. Il faut les imaginer.
Tu veux que je te raconte la Fable de Deux?
La Fable de Deux
Deux fois Un : Deux
Je mangerai bien des oeufs!
Deux fois Deux : Quatre
Des oeufs avec des pâtes!
Deux fois Trois : Six
Et aussi des saucisses!
Deux fois Quatre : Huit
Ah, non. J’aime pas ça, les huîtres!
Deux fois Cinq : Dix
Oh làlà, toutes ces saucisses!
Deux fois Six : Douze
Est-ce que c’est beaucoup d’oeufs, douze?
Deux fois Sept : Quatorze
Je sais, c’est le dessert!
Deux fois Huit : Seize
Je reste collé à ma chaise!
Deux fois Neuf : Dix-huit
Ah, non, pas encore des huîtres!
Deux fois Dix : Vingt!
C’est fini. Je n’ai plus faim!