C’est une évidence,
Ma vie est à moi.
Pas besoin de chance,
Je suis déjà roi.
Ce royaume immense
N’appartient qu’à moi.
Quand je suis en transes,
Je suis juste et droit.
Roi de mes dimanches,
De mes terres à moi,
Un jour d’errance,
Je tombe sur toi.
Tu boites et tu penches.
Tu es de guingois.
Ton chagrin intense,
Se gausse de toi.
Pourquoi les urgences?
C’est n’importe quoi.
De toute évidence,
Pas besoin de ça!
Tais ce que tu penses
Et écoute moi.
Et que ton silence
Eclaire ma voix.
Et de cette outrance
Qui s’empare de toi,
C’est par la patience,
Que tu guériras!
Vassal en souffrance,
Demeure près de moi.
Et, en l’occurrence,
Je prends soin de toi.
Plus qu’une allégeance,
Un monceau de droits.
De tes terres, l’absence,
Tu ne regrettes pas!
Et toute cette engeance
Qui se rit de toi,
Verra la vengeance,
Colère de ton roi!
Moi, j’ai de la chance.
Un sujet comme toi
Est à l’évidence,
Un autre comme moi!
Je prends des vacances.
Je vais dans les bois.
Et pour la régence,
J’ai pensé à toi!